
Trois chrysalides
Lorsque nos deux âmes enivrées de jeunesse
Se reconnurent bercées par tant d’allégresse,
Guidé par Cupidon, j’ai reconnu dans ta voix,
L’accord majeur qui devait enchanter ma voie.
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Tes vingt ans fleurissaient à l’aube d’un serment.
J’en ai gardé un bouquet en mon cœur aimant :
Trois jeunes chrysalides s’y étaient abritées ;
Butinant notre amour, elles se sont transformées.
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Après leur envol, le vent les a dispersées :
Au gré des courants, elles se sont laissées bercer.
Vers d’autres horizons, elles cueillirent leur bouquet.
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Notre bonheur, fruit de ce hasard facétieux,
Illumine notre temps à la lumière de tes yeux,
Quand quelques papillons voltigent dans nos cieux.
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Guy E – février 2021.