Road trip en Norvège semaine 7

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Lundi 13 juin – Encore une semaine de passée, nous avons parcouru 7285 km et CW a consommé 9,4l/100 km

De Moskenes à Bodø

Ce matin lever très pluvieux et très couvert , nous sommes dans la brume et n’avons aucune vue sur les sommets environnants. Mais pour nous c’est une journée de transition , nous avons en effet réservé le ferry pour Bodø – départ 14h45. Ainsi nous quittons les Lofoten.

Nous arrivons à l’embarcadère à 11h00 après les services d’usage et déjeunons de mes prises halieutiques de l’avant veille.

La traversée par Ferry nous évite 453 km et 2 jours d’une route que nous avons déjà parcourue.

-Un petit mot sur les rorbuer :

En norvégien, ror signifie « rame » ou « ramer », et bu, « petite maison ».

Le pluriel norvégien de rorbu est rorbuer.

Un rorbu est une cabane construite en bois, bâtie sur la côte norvégienne sur pilotis, directement sur les rochers. Généralement, un rorbu est peint de couleur rouge, avec des liserés blancs sur les côtés et autour des portes et fenêtres. On les trouve principalement dans le nord du pays, tout particulièrement dans les îles Lofoten.

Les rorbu ont été construits dans des régions de Norvège où la pêche (principalement la pêche à la morue) était une activité importante mais saisonnière, ayant lieu pendant les mois d’hiver . Ces cabanes permettaient un accès direct à la mer et un déchargement aisé des poissons. Souvent, plusieurs pêcheurs se partageaient le bâtiment. Dans certaines régions, les rorbuer appartenaient à des hommes d’affaires aisés qui les louaient aux pêcheurs. Actuellement, les rorbuer sont principalement loués aux touristes. Traditionnellement spartiates, ces cabanes ont été restaurées et leur intérieur modernisé.

Le camping choisi pour poser Cw est fermé! donc nous nous posons devant à côté de la rivière

Mardi 14 juin – 101 km de Bodø à Saltstraumen en passant par Fauske

De Bodø à Saltstraumen en passant par Fauske

Lever encore très pluvieux , il a plu toute la nuit..

Nous sommes à côté de l’aéroport de Bodø et le premier avion a décollé à 7h15.

Nous allons à 1 km de là, visiter le Norsk Luftfarstmuseum.

 Il s’agit du musée national de l’aviation et donc le plus grand de Norvège. équivalent du Bourget pour nous Français. Installé à l’endroit même de l’ancien aéroport et de sa tour de contrôle qui est visitable, il offre une reconstitution historique de l’aviation aussi bien militaire que civile, le bâtiment lui-même a la forme d’une hélice, vu du ciel. C’est l’occasion de plonger dans l’histoire et notamment 1910, date de l’arrivée des avions et aviateurs norvégiens…Il y a deux très grandes salles : une pour l’aviation civile, l’autre pour l’aviation militaire très richement agencées, on peut y voir des mises en scène très vivantes.

Après quelques courses au KIWI local ,nous déjeunons sur le parking du musée.

Nous partons ensuite sur Fauske où se trouve une station LPG. 50 km aller et 50 km retour pour trouver du GPL. il pleut toujours et nous sommes dans la brume.

Nous allons directement à Saltstraumen

Le Saltstraumen est un détroit de Norvège situé entre les îles de Straumøya et de Knaplundsøya qui forment un rétrécissement du Saltfjord. Il est connu pour ses courants de marée parmi les plus puissants du monde et pour être le candidat à la localisation du maelstrom.

Saltstraumen signifie donc « courant de Salten ».

Une configuration fait qu’entre chaque étale de marée, de grandes masses d’eau circulent par le détroit, plus de 400 × 106 m3, créant ainsi de forts courants de marée parmi les plus puissants au monde, jusqu’à une vitesse de vingt-deux nœuds soit 40 km/h, et des tourbillons atteignant dix mètres de diamètre et cinq mètres de profondeur. Au plus fort de la marée, la différence de niveau entre les deux parties du Saltfjord peut atteindre un mètre. En revanche, à l’étale, les niveaux s’équilibrent ce qui permet le passage d’embarcations sans difficultés particulières.

Quels remous, j’en suis tout retourné!

Ah oui , au fait, il pleut toujours alors pour faire sécher le linge c’est pas simple!

Mercredi 15 juin. 171 km de Saltstraumen à Furøy sur le Holandsfjord

De Saltstraumen à Furøy sur le Holandsfjord

Une matinée encore humide mais le temps est en voie d’amélioration…nous continuons notre descente vers le Sud en traversant des paysages hélas encore trop embrumés. Partout l’eau coule en d’immenses cascades.

Après avoir vu un élan , nous déjeunons en face du grand glacier Svartisen que nous approcherons demain.

Un glacier d’envergure

De par sa superficie de 370 km², Svartisen est le deuxième glacier de Norvège après le glacier de Jostedal. Il s’étend sur les communes de Meløy, Rødøy, Beiarn et Rana, entre le Holandsfjord, le Glomfjord et le Melfjord à l’ouest, et Blakkadalen à l’est.

Bien qu’il soit le glacier le plus bas du continent européen avant la dernière période de glaciation, Svartisen abrite plusieurs montagnes de plus de 1 500 mètres d’altitude. À l’ouest, le Snøtinden culmine à 1595 mètres, tandis que les pics du Sniptinden et d’Istinden à l’est se dressent respectivement à 1586 et 1572 mètres d’altitude.

Il y a de cela des siècles, les glaciers de cette région étiraient leurs « langues » jusqu’à la côte. Engabreen, un bras du glacier de Svartisen, s’étire aujourd’hui quasiment jusqu’au Holandsfjord. Toutefois, les changements climatiques au cours du siècle dernier ont provoqué un recul des glaces de près de deux kilomètres et ce, jusqu’aux années 1960. Le glacier a ensuite commencé à s’élargir dans les eaux mais ces dernières années, le processus de fonte a repris.

Nous posons CW au camping de Furøy et la magie opère, le soleil apparait!

C’est parti pour une partie de pêche où je fais 5 prises en 20 minutes sous l’oeil médusé de quelques autochtones!

LE REPAS DE DEMAIN MIDI

Nous en profitons pour effectuer un petite marche sur la presqu’île au milieu des tourbières et des plantes carnivores.

Au fait! les chaussettes sont enfin sèches!

A l’aurore boréale , j’ai dessiné un cercle

Tracé  en bleu et blanc sur des terres aquarelles

Une ligne  inscrite  au  milieu de l’arctique

Un trait  virginal  vers le zéro magnétique.

Jeudi 17 juin 15 km de Furoy au parking du ferry de Svartisen

De Furoy au parking du ferry de Svartisen

9h30- nous quittons Furoy et arrivons sur le parking. Le ciel est légèrement nuageux .

Sur le parking ,nous faisons la connaissance d’un couple de Suisses de Genève, ainsi que celle d’un couple de français de Cannes avec qui nous passerons la journée à randonner jusqu’au glacier: 11 km aller retour.

Le ferry qui nous emmène au pied du glacier doit partir à 11h00. 210 Kr par personne soit environ 21€.

Nous traversons donc le Holandsfjord en bateau, puis après une randonnée de 5,5 km balisée en bleu, nous arrivons au pied du glacier .

Un paysage à vous couper le souffle, la nature à l’état brut ; splendide, imposante.

Malheureusement, ici aussi, la glace recule très rapidement et le glacier rétrécit.

Un aperçu de la flore locale :

Les grassettes sont des plantes carnivores faisant partie de la famille des Lentibulariacées et du genre Pinguicula qui compte environ 75 espèces de plantes herbacées carnivores.

Nous finissons la journée dans le camion de François et Chantal qui nous ont gentiment conviés à prendre l’apéro avec un verre de rosé suivi de vin de Cahors et accompagnés de quelques tranches de saucisson d’élan. Après l’effort le réconfort!

Vendredi 17 juin 120km

Départ de Furøy en continuant sur la route 17 en direction du Sud – 14° au lever.

De Furøy à l’île de Lovund

15h00 : nous en sommes à notre 3 ème ferry pour atteindre Lovund et ses macareux.

En chemin, quelques dauphins nous font une courte visite.

Lovund est une île et un village de la municipalité de Lurøy, dans le comté de Nordland, en Norvège. L’île est située à l’ouest des îles Solvær et au sud-est des îles Træna. Lovund est remarquable pour la grande colonie de reproduction de macareux située sur le versant nord rocheux de l’île.

Ah oui! au fait! Nous avons franchi le cercle polaire et retournons doucement vers des latitudes plus tempérées (enfin s’i l’on peut parler ainsi, la canicule sévit en France et nous ne sommes pas pressés de la retrouver!)

A l’aurore boréale, j’ai dessiné un cercle

Tracé en bleu et blanc sur des tons aquarelle

Une ligne inscrite au milieu de l’arctique

Un trait virginal vers le zéro magnétique

Ce ne serait qu’un cercle au pays des Samis ?

Une ligne sentinelle entre le jour et la nuit…

Un cercle de glace ou un cercle magique

Qui transmute l‘ombre en lumière : féerique !

Divine alchimie!

Samedi 18 juin 100 km de Lovund à Nesna

De Lovund à Nesna

Lever 12°, il a plu toute la nuit. Vers 6h00, le temps s’est calmé et le ciel bleu a fait son apparition .

Nous retrouvons à 9h00 les petites Normandes, Marine et Fanny, avec qui nous avons voyagé la veille et qui tenaient absolument à observer des Macareux. Marine nous a appelé hier soir vers 23h00 pour savoir si c’était possible!.

Fratercula arctica

Description de cette image, également commentée ci-après

Répartition géographique

Description de l'image Fratercula arctica distribution map.svg.

Le Macareux moine (Fratercula arctica), également dit « perroquet de mer », est une espèce d’oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales). 

Le nom scientifique de l’espèce, Fratercula arctica, signifie « petit frère de l’Arctique »

Après 1h00 d’observation, nous faisons une petite marche autour du site , Nous y observons quelques labbes parasites, Fous de bassins et Cormorans huppés.

13h40 -Nous embarquons sur le ferry qui doit nous ramener sur le continent.

Après 2h de traversée, nous débarquons Stokkvågen puis reprenons la route 17 en direction de Nesna.

Quelques courses et nous nous posons en bivouac pour la nuit au-dessus de Nesna.

Dimanche 19 juin – fêtes des pères!

De Nesna à l’île de Véga

Lever 11° C’est la journée du 2ème tour des législatives , de la fête des pères mais aussi la journée des ferries!

  • 10h35 Le premier ferry : de Nesna à Levang 20 minutes
  • Arrivés à Levang nous prenons la direction de Tjotta 71 km
  • Arrivés à Tjotta après quelques hésitations, nous changeons nos plans. Pour éviter d’attendre le ferry direct pour Véga, qui part à 18h10 le dimanche, nous passons par Forvik : 1h de traversée , plus 17 km de route pour arriver à Anndalvåg.
  • Nous prenons alors le troisième ferry de la journée pour arriver à Horn 20 minutes après.
  • 14h45 Il nous faut maintenant attendre 16h00 pour prendre le dernier ferry de la journée qui doit nous emmener sur l’île de Véga. 50 minutes de traversée.

Après avoir posé CW au bord d’un lac sur le camping de Floaveien, nous partons pour une petite marche autour de ce lac, ce qui nous permet d’observer quelques oies cendrées et leurs petits, plusieurs Chevaliers guignette, un Pygargue…

et quelques spécimens de la flore locale.

Finalement, nous nous ravisons et partons à l’autre bout de Vega (Sundsvollveien). où nous retrouvons nos petites normandes!

Ce site est le point de départ de la Végatrappa : randonnée que nous effectuerons demain…

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Road trip en Scandinavie – semaine 3

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Nous entamons donc notre 3ème semaine aprés avoir parcouru 3525 km

Lundi 16 mai – 107 km entre Vadsö et Hamningberg . Hamningberg étant l’extrémité du Varanger, le terminus de la route , le bout du monde …

Nous sommes donc en Norvège depuis 2 jours . Après avoir commencé la nuit bien secoués par les bourrasques, le matin est plus calme – quelques Eider de Steller attendent d’être pris en photos.

Nous complétons notre plein de carburant et d’eau potable et partons pour l’île de Vardö en passant par un tunnel sous la mer.

Le tunnel de Vardø est un tunnel routier sous -marin situé dans la municipalité de Vardø, dans le comté de Troms og Finnmark , en Norvège . Le tunnel à deux voies de 2 890 mètres de long sous le détroit de Bussesundet relie l’île de Vardøya au village de Svartnes sur la péninsule de Varanger sur le continent. Le tunnel fait partie de l’ autoroute européenne E75 et atteint une profondeur de 88 mètres sous le niveau de la mer. Le tunnel a ouvert en 1982 et a été le premier tunnel sous-marin en Norvège. Roi Olav a officiellement ouvert le tunnel le 16 août 1983.

Petit tour de « l’ile ville » et nous déjeunons sur le port entouré de Mouettes tridactyles.

GLOBUS est un système radar à Vardø , sur l’île de Vårberget en Norvège. Il est exploité par le service de renseignement norvégien (NIS) et ses utilisations officielles sont principalement l’observation de l’espace et la surveillance de l’espace aérien arctique pour l’intérêt national de la Norvège, bien que la proximité du site avec des bases navales russes connues ainsi que l’implication des États-Unis dans la construction et le financement aient alimenté les soupçons. il pourrait faire également partie d’un système américain de défense antimissile.

Départ ensuite pour le bout du monde : Hamningberg situé à l’extrémité Est de la Norvège, au bout de la péninsule de Varanger, au bord de la mer de Barents..

Observation ornithologique en compagnie de Philippe Jacques Dubois : ornithologue, écologue, et écrivain naturaliste français,

Nous observons alors quelques oiseaux mais difficiles à prendre en photo:

L’Héralde boréale – Le rare plongeon à bec blanc – Le Pluvier doré.

Le Pygargue à queue blanche – L’Eider à duvet – L’Eider de Steller – Quelques Guillemots de Troll – des Phoques gris.

Un troupeau de rennes dans la neige…

Aprés cette route fantastique où seuls les cailloux poussent, nous retournons à Vardö pour essayer de trouver un endroit ou s’abriter du vent. nous recroisons alors le couple de français rencontré la veille : ils voyagent dans une cellule comme celle de notre fils Antoine, mais sans chauffage. ils étaient très content de venir boire un chocolat chaud dans CW.

mardi 17 mai, 141 km de Vardö à Tana Bru

Île de Vardø

Aprés une nuit froide, nous nous préparons pour une visite ornitho de l’ile d’Hornoya. Mais nous sommes alors déçus : c’est le jour de la fête nationale et il n’y pas de navette pour l’île. L’après midi chacun(voitures, camions, hommes, femmes et enfants) arbore fièrement son drapeau. Nous en France on brûle les voitures… Défilés d’enfants, fanfares, costumes traditionnels et crèmes glacées – beaucoup de crèmes glacées.

Le rouge, le blanc et le bleu furent choisis pour représenter la démocratie, étant donné que ces couleurs sont reprises dans les drapeaux d’autres nations libres (États-Unis, France, Royaume-Uni, Pays-Bas…).

La Constitution de la Norvège a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée d’Eidsvoll le 16 mai 1814 et signée le lendemain.

Nous prenons la direction Ouest en remontant le fjord du Varanger, cette même route empruntée 2 jours plus tôt.

Nous constatons qu’en montant vers le Nord, il y a de moins en moins de routes et souvent nous sommes obligés de faire l’aller et le retour sur la même route.

C’est sur cette route (à Nesseby) que nous avons observés nos premiers séchoirs à poissons, dans de nombreux villages de pêcheurs où chaque maison a une couleur différente. La route est parsemée de maisons rouges bordées de blanc.

Nous posons donc CW à Tanabru (Pont de la Tana) : le soleil s’est montré mais le vent froid de l’Arctique souffle – toujours 4°.

C’est aussi dans cette rivière que je pêche mon premier saumon !

Pensant être alimenté par la prise extérieure de l’aire, nous avons mis en route notre petit chauffage électrique, mais le disjoncteur d’alimentation avait sauté , c’est ainsi que les 210 A de lithium ont fondu. donc moteur mis en marche et disjoncteur relevé, je recharge doucement ma batterie.

mercredi 18 mai Beaucoup trop de kms entre Tanabru et Russenes – 2° au lever.

Parti de bonne heure, nous avions 278 km à parcourir, la route de mauvaise qualité se muant en piste , les conditions météo se dégradant jusqu’à la neige et -1°, nous constatons alors que la route est fermée .

Interrogeant des norvégiens dans un véhicule, ceux-ci me disent qu’elle est fermée pour cause de neige et ne savent pas quand elle rouvrira … Nous rebroussons chemin 50 km aller, 50 km retour pour rien avec toujours la même route dégradée, nous obligeant alors à faire un grand détour de 336 km pour rejoindre Russenes où nous attend un camping sympathique au bout d’un fjord, mais toujours 2°. En fin de compte nous avons fait 436 km.

Nous apprenons que le Cap Nord est fermé aujourd’hui pour les véhicules sans équipements (pneus cloutés). La bonne nouvelle c’est que les conditions s’améliorent à partir de demain . Donc à suivre…

Pause déjeuner au bord du fleuve Tana, nous y dégustons le saumon pêché la veille!

Le fleuve Tana forme sur une grande partie de son cours la frontière entre la Norvège et de la Finlande.

Débâcle du fleuve TANA

Devant le pare brise, nous observons 2 Plongeons arctiques, quelques grèbes huppés, 1 barge rousse et 2 Courlis corlieu, 2 Chevaliers gambette

Dernière nouvelle: la route du Cap Nord est fermée pour cause de chute de neige.!

Mercredi 19 mai

En haut c’est le Cap Nord :

Quelques photos avant le départ

C’est le grand jour – un des objectifs de notre road trip, celui qu’on s’était fixé depuis plusieurs mois: atteindre le Cap-Nord avec CW.

Aprés avoir tergiversé, discuté avec d’autres français, nous nous sommes décidés; en effet une météo trop capricieuse contrariait notre visite à ce mythique Cap Nord, hier la route a été fermée et les visiteurs ont du attendre le chasse-neige pour partir en convoi.

Ce matin, le temps a l’air apaisé mais le thermomètre reste coincé entre 2 et 3 °, mais c’est aujourd’hui !!

Avant le départ une petite lessive, puis plein de gasoil, on est jamais trop prudent… la route jusqu’à Honnigsvag se déroule sans problème : que de sublimes paysages et quelques rennes! nous passons le tunnel sous la mer long de 7 km, toujours impressionnant – une pente descendante forte pendant 3km un plat de 1km et une forte montée pendant 3km.


Le tunnel du Cap-Nord est un tunnel routier sous-marin norvégien situé sous Magerøysundet et reliant au continent l’île de Magerøya. Le tunnel construit entre 1993 et 1999, mesure 6 875 mètres de long et atteint une profondeur de 212 mètres au-dessous du niveau de la mer.

Aprés Honningsväg, la température chute à 0° puis la couche de neige sur les bord de la route s’épaissit largement , puis déborde sur la route , le passage devient un peu scabreux par endroit mais ça passe et nous arrivons au Cap Nord avec quelques flocons. Dommage c’est trés nuageux.

il est 14 h00, une petite faim nous pousse à l’intérieur du centre touristique: un sandwich , 1 strawberry cake chacun puis visite du musée, de La Chapelle Saint Jean …. achat de quelques cartes postales.

Nous décidons de ne pas attendre que la température baisse encore plus, et quittons le Cap sans voir le soleil. Nous croisons 2 motards très inquiets : L’un tombe quelques mètres plus loin en passant sur une congère. Cw reste en rade dans une montée: marche arrière pour se relancer en patinant , ouf ça passe!

Nous posons alors CW à Skarsväg où une arche creusée par la mer nous offre un spectacle fantastique: Kirkeporten, la porte de l’église est une formation rocheuse puissante qui ressemble à une porte. De là, nous avons une vue fantastique sur le Cap Nord et le plateau du Cap Nord. Le sentier commence dans le village de pêcheurs le plus septentrional du monde.

De retour à CW posé sur les rives d’un lac gelé.. , ouf! quelle journée!,

Nous savourons alors cette bouteille de champagne Lanson offerte par Lise et Antoine pendant les fêtes de Noël et conservée précieusement pour CE jour, dans les frimas du Nordkapp.

Vendredi 20 mai – 30 km entre Skarsvåg et le Cap Nord. aller-retour.

Au lever, un grand ciel bleu nous incite à remonter au Cap Nord pour voir ce site sous un autre ciel.

Petit-déjeuner au bord d’un lac glacé.

Puis nous repartons pour la falaise du Cap Nord avec un autre paysage que la veille!

Le cap Nord est situé sur Magerøya, île norvégienne du comté de Troms og Finnmark, et fait partie de la commune de Nordkapp. Il s’agit d’une falaise de 307 mètres de haut, dominant les océans Atlantique et Arctique ; il marque la limite entre la mer de Norvège, à l’ouest, et la mer de Barents, à l’est. Comme le reste de l’île, le paysage est composé de toundra Le cap est situé par 71° 10′ de latitude nord. Bien qu’il ne soit pas le point le plus septentrional d’Europe, il l’est souvent considéré à titre symbolique du fait du caractère majestueux de son environnement. Sur Magerøya, le point le plus septentrional est Knivskjellodden, un cap situé à l’ouest du cap Nord et 1 611 mètres plus au nord. Il est cependant d’une altitude moins élevée et ne présente pas un caractère aussi majestueux. Le point le plus septentrional non insulaire du continent européen est le cap Nordkinn(Kinnarodden), 67 km plus à l’est et 6 km plus au sud. Différents archipels (Nouvelle-Zemble, François-Joseph, Svalbard) sont également situés plus au nord, mais ils ne sont pas toujours considérés comme européens et sont nettement plus éloignés du continent. À cette latitude, le jour polaire dure deux mois et demi chaque été. Au cap nord, le soleil de minuit est visible du 13 mai au 29 juillet. Du 18 novembre au 23 janvier, le soleil ne se lève pas, c’est la nuit polaire. Le jour se limite à quelques heures d’une lueur blafarde.

Nous rentrons déjeuner à Skarsvåg puis effectuons une nouvelle randonnée dans la montagne.

Chantal s’est trouvé un nouveau copain!

Nous retrouvons le Hurtigruten dans le port de Skarsvåg.

Il est maintenant 20h00 et nous attendons minuit, nous avons pris rendez-vous avec le soleil, sera t-il à l’heure?

Samedi 21 mai

Minuit et 1 min Kirkeporten randonnée Bornesfjellet

Le soleil n’est pas encore là, mais une lumière intense annonce son arrivée en éclairant la falaise du Cap Nord

Pour nous faire patienter, un couple de rennes vient poser au centre de l’arche de Kirkeporten.

Minuit et 25 minutes : L’astre solaire apparait derrière la falaise du Cap Nord.

Aucun mot pour décrire, il faut regarder et s’émerveiller!

Magique!

1h 30 Il nous faut maintenant rentrer à CW puis essayer de dormir alors qu’il fait grand soleil, pas facile!

Réveil à 8h00 le soleil est toujours là. Petit déjeuner et nous partons à Gjesvær.

L’archipel de Gjesværstappan est un lieu de nidification pour de nombreuses espèces d’oiseaux de mer. À ce titre, il est protégé en tant que réserve naturelle.

Nous nous offrons alors pour notre « non-anniversaire » un « BIRD-SAFARI » un peu cher mais tant-pis!

Nous nous retrouvons sur le même bateau qu’une expédition du Hürtigruten qui a fait escale à Hönningsväg. Ouf! le groupe n’est pas trop important.

Les falaises des îles de l’archipel nous offrent un autre spectacle fantastique : des centaines de milliers de Macareux moine, Guillemots à miroir, Pingouins Torda, Guillemots de Troïl, Aigles royaux, Fous de Bassan, Phoques gris, Grands Cormorans et Cormoran huppés…

Déjeuner devant le port de « Bird Safari » avec une température de 12°: ça, nous ne l’avions pas vu depuis la Finlande.

Nous repartons vers 15h00 . Sur la route , il faut être vigilant , nous ne sommes jamais à l’abri de rencontrer un troupeau de rennes, et bien sûr le renne est prioritaire. Toujours ces magnifiques paysages que nous avions vu il y a deux jours sous un ciel nuageux : la mer alors grise et devenue bleue et turquoise, quel changement!

Attention rennes!

Retour à Russeness pour admirer d’autres oiseaux dont la Barge rousse, le Chevalier gambette, quelques Sternes arctiques et un couple de Goélands marins très amoureux.

Dimanche 22 mai – 200 km de Russenes à Alta en passant par Trollholmsund

Départ comme d’habitude à 9h30 aprés les services d’usage.

35 km, ,puis une petite route cabossée pour rejoindre le parking de Trollholmsund , suivi d’une marche de 2km pour arriver sur la plage aux Trolls parsemées de coussins de Silène acaule.

Autour de cette géologie surprenante, quelques dauphins, un phoque et des Guillemots à miroir et autres Tadornes de Belon viennent nous rendre visite.

Déjeuner sur place par 12°C , il y a longtemps que l’on avait pas eu une température à 2 chiffres!

Nous reprenons la route pour Alta et traversons une grande plaine blanche de 40 km avec encore beaucoup de neige.

Cela me fait penser à ce poème de Maupassant

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.

Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

Nous arrivons finalement à Alta et posons CW au bord de la rivière ALTA, site que nous avons préféré au petit port qui nous paraissait bien industriel!

Peu après nous avons la surprise de voir sur l’autre rive des Chevaliers combattants, quelques Grèbes huppés et une loutre ( pas prise en photo).

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Octobre 2021

Jeudi 21 octobre

Nous voilà repartis! Nous quittons notre domicile vers 10h00 : direction le lac du Der en faisant un détour par la Haute Saône, Toussaint oblige…

Pose déjeuner à Cendrecourt, nous découvrons ensuite l’église octogonale de Blondefontaine pour arriver au Der (Chantecoq) vers 16h00. Nous entendons et voyons nos première grues cendrées mais la pluie nous incite à rentrer à CW.

L’église St Martin (fin du 18ème siècle), originale par sa forme octogonale, classée monument historique.

Vendredi 22 octobre

Are de camping-car de Chantecoq : lac du Der

Réveil glacial : notre bouteille de gaz GPL s’est vidée dans la nuit, nous allons refaire le plein de GPL à Vitry le François: 22,25 l à 0,83€ soit 18€47. C’est le prix pour avoir chaud!

Le brouillard reste présent toute la matinée. 2° à 10h00

Après le déjeuner, nous allons à l’observatoire de l’étang des Landres d’Outines et Arrigny

Un Grèbe castagneux nous attendait… puis un couple et ses deux jeunes de Pygargue à queue blanche, un ragondin, un Martin pêcheur, et une Buse variable mais blanche.

Pygargue à queue blanche en perte d’équilibre!

Retour à CW avant une observation sur le lac du Der : Héron cendré, Grande Aigrette, Grand Cormoran et de nombreuses Grues cendrées.

Samedi 23 octobre

Un ciel dégagé nous permet d’assister au lever des grues au lever du soleil

Nous partons après le petit déjeuner à l’étang des Landres, pleins d’espoir… Mais hélas nous ne verrons pas grand chose!

Retour à CW, puis après déjeuner nous partons à bicyclette à l’étang du Grand Coulon : nous y voyons furtivement à plusieurs reprises 2 ou 3 Râles d’eau, sans pouvoir les prendre en photo.

De retour à CW, nous promenons Gaby à Chantecoq, ce qui nous permet d’observer 2 chevreuils, 1 Courlis cendré, et des Canards colvert.

Dimanche 24 octobre 2021

Il a gelé pendant la nuit, et bon nombre de CC ont quelques ennuis de batterie, pourtant nos voisins vosgiens ont un ennui d’un autre genre : enfermés dehors, 2 petits chiens à l’intérieur. Après maintes réflexions, Pascal débloque un vantail d’une fenêtre en se rappelant que le trousseau de clefs fermé d’un gros anneau était posé en face. Une rallonge improvisée de 2 manivelles à store terminée par un crochet permet au grand soulagement de Jacqueline et Pascal de récupérer les clefs, les petits chiens et le confort de leur CC. Merci à eux pour le cadeau de remerciement.

Nous partons ensuite marcher sur la digue et assistons au lever tardif des grues cendrées qui retardées par la tempête Aurore sont arrivées dans la nuit.

Au passage, nous capturons un vol d’Oies cendrées.

Après déjeuner, nous retournons à l’étang des Landres, mais en passant par la maison de la nature où nous visitons une expo « 

nature, bio, écolo… »

Arrivés à l’observatoire, nous pouvons à nouveau entrevoir puis voir et enfin photographier le craintif et furtif Râle d’eau.

Lundi 25 octobre 2021

Nous changeons de site pour aller à Giffaumont Chapaubert après avoir ravitaillé en eau et effectuer les différentes vidanges.

Aire de Giffaumont Chapaubert

Nous allons ensuite sur le port, dégourdir les pattes de Gaby.

Déjeuner à CW puis départ à bicyclette à l’observatoire de l’autre côte de la passerelle.

Toilette de la grue cendrée

Mardi 26 octobre 2021

Départ à 9h30 de Giffaumont, direction Troyes. Quelques courses en chemin et nous posons CW à l’aire de camping-car de l’Outlet McArthurGlen de Troyes, un haut lieu du consumérisme où nous trouvons de quoi satisfaire nous besoins…

Pour accéder à cette aire de CC: 1 Voie du Bois 10150 Pont-Sainte-Marie

Téléphoner à l’accueil de l’outlet au 03 25704710. Un employé notera vos données, vous donnera le code d’entrée et vous attribuera une place – Le portail ne peut être ouvert qu’avec un code – Des bancs de pique-nique et des poubelles sont sur place.

l’aire de camping-car au soleil couchant.

Mercredi 27 octobre 2021

La boulangerie se trouve entre les 2 ronds-points en passant devant ADIDAS: très bonnes viennoiseries!

Après être allés rechercher la paire de chaussures Timberland oubliée la veille dans un autre magasin (ouf! elles étaient encore là, mises de côté!), nous prenons le bus (toujours une aventure pour nous, si peu habitués aux transports en commun).

Arrêt de bus en face de la boutique ADIDAS proche de l’aire de CC – bus n°1 – descendre aux halles. (2€/personne au chauffeur)

Puis visite du centre historique de Troyes: très inattendu, mais remarquable, ses maisons colorées à pans de bois et plusieurs églises. Nous en avons visité 4 puis la cathédrale. Toutes comportent des vitraux extraordinaires!

L’église Saint Jean-au-Marché

Cette église gothique a été bâtie au xiiie siècle et reconstruite au xvie siècle. Elle fait 77 m de longueur pour 17,3 m de largeur de la nef, de 9 m de hauteur. Le chœur fait 24,7 mètres de large pour 21 mètres de hauteur. Elle a trois nefs et huit travées, les trois premières étant du xvie et les cinq suivantes du xiiie. Elle est le lieu d’un événement historique d’importance puisque c’est dans cette église que le roi d’Angleterre Henri V épousa Catherine de Valois, la fille du roi de France Charles VI et d’Isabeau de Bavière.

Elle fut en partie détruite, le sud et l’ouest, par l’incendie de 1524 et reconstruite après cet événement. L’horloge de la tour éponyme est de 1789. Elle perd le sommet de sa tour dans la nuit du 23 au 24 août 1911 qui s’effondre sur les bâtiments de la rue Mignard, il y avait la cloche Guillemette qui avait été fondue en 1524 et l’autre qui datait de 1902. L’église est fragilisée et a le droit à des étais en bois et plâtres sur des jambes de piliers.

Nous y admirons des vitraux polychromes ou en grisaille du xvie siècle et deux peintures de Pierre Mignard représentant le Baptême du Christ et le Père éternel (peintures datant du XVIIe siècle)

L’église Sainte-Madeleine

De toutes les églises que l’on peut admirer à Troyes, Sainte-Madeleine est peut-être la plus ancienne et certainement l’une des plus belles. On en trouve mention en 1157 : son édification remonterait à 1120, mais elle est reconstruite vers 1200 dans le style gothique qui vient d’apparaître en France.

Son abside et son chœur sont encore rénovés vers 1500, dans le gothique flamboyant de l’époque. Sa tour carrée de style Renaissance daterait de 1525, comme le portail richement sculpté de l’ancien cimetière situé à droite de l’entrée (aujourd’hui Jardin des Innocents). Le portail principal de l’église est refait au XVIIe s. et la nef restaurée au XIXe s.

Sainte-Madeleine est remarquable par son célèbre jubé et les vitraux de son chevet, chefs-d’œuvre d’une finesse exceptionnelle que le visiteur admire à portée des yeux. Seuls quelques édifices religieux en France ont conservé un jubé, tribune en pierre élevée entre la nef et le chœur pour porter une chorale et/ou des officiants s’adressant aux fidèles. 
Vers 1503, le clergé de Sainte-Madeleine fait appel aux artisans de la région pour remplacer le vieux jubé de bois. Au même moment, le chapitre de la cathédrale de Troyes cherche un architecte pour construire son portail. 
Jean Gailde, qui a collaboré à l’édification du chœur de Sainte-Madeleine, se voit refuser son projet pour la cathédrale, mais est choisi ici. On dit qu’il a voulu venger son éviction par les chanoines en se surpassant pour créer la dentelle de pierre que l’on peut découvrir aujourd’hui. À la fois concepteur et sculpteur, il a été enterré sous son chef-d’œuvre. A l’origine, le jubé était polychrome ; il est blanchi comme tous les murs de l’église au XVIIIe s.

église Sainte-Madeleine

Le chœur de l’église offre de superbes exemples de vitraux de l’École troyenne au début de la Renaissance, caractérisés par un dessin appuyé, des coloris éclatants et un grand raffinement technique. Voyez le bel Arbre de Jessé (début XVIe s. ), La Genèse, ou Les perles de saint Éloi, montrant le travail d’un atelier d’orfèvre, vitrail réalisé en 1506 par Nicolas Cordonnier pour cette corporation.

L’église Saint-Pantaléon

C’est un édifice religieux de la ville qui est mentionné dès 1189 du xvie siècle et du suivant ; le portail est lui du xviiie siècle. Il avait été décidé dès 1516 la reconstruction de l’église et la démolition de l’ancien édifice fut débutée en 1523. Le grand incendie de 1524 ravagea l’édifice et en hâta la restructuration qui dura jusqu’en 1536 et un toit fut posé lorsque la hauteur des collatéraux fut atteinte. La façade est remaniée en 1645. Les travaux ne reprenant qu’en 1660 pour le rehaussement qui commença par le chœur et finit en 1675 par les toits. Le portait dorique est bâti de 1735 à 1745. L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862

Ses vitraux historiés, souvent en grisaille, forment un remarquable ensemble du XVIe s. Les verrières de l’Histoire de Daniel et de La Passion, datées de 1531, marquent un tournant pour l’Ecole troyenne de peinture sur verre qui avait jusqu’alors privilégié les coloris intenses.

Basilique Saint-Urbain

Monument de référence du gothique rayonnant, Saint-Urbain est remarquable par l’unité de son style, due aux moyens exceptionnels que le pape mit au service de cette construction dans les années 1260 : l’architecture laisse toute la place aux verrières.

La construction de l’édifice est initiée par Jacques Pantaléon. Fils d’un cordonnier de Troyes, (vers 1185 – 1264), Jacques Pantaléon réalise une carrière ecclésiastique remarquable, en occupant les charges d’archidiacre de Laon, d’ambassadeur du Saint-Siège, d’évêque de Verdun puis de patriarche de Jérusalem. En 1261, il est élu pape sous le nom d’Urbain IV.

Il veut alors édifier à l’emplacement de l’échoppe de sa famille, où il avait, selon la tradition, vu le jour, une basilique dédiée à Saint Urbain, son saint patron. D’importants moyens financiers permettent d’élever rapidement cette basilique.

Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

C’est probablement l’évêque Saint Loup qui fait édifier au Ve s. une première cathédrale ici-même, dans l’angle sud-est du castrum (citée fortifiée). Elle est cependant presque totalement détruite en 890 quand les Normands incendient Troyes. À la fin du Xe s., après une longue période de troubles, Milon, 44e évêque de Troyes, fait relever l’édifice dans le style roman. Mais un nouvel incendie ravage une grande partie de la cité en 1188 et cette deuxième cathédrale (située à l’emplacement de l’actuelle) est gravement endommagée.
Au XVIe s., les ultimes travées sont construites sur le site de l’ancienne cathédrale. La façade ouest, chef d’œuvre de Martin Chambiges, maître maçon parisien, est achevée en 1554 avec la base de la tour Saint-Pierre (celle-ci ne sera terminée qu’en 1634).
La tour Saint-Paul, elle, ne sera jamais élevée en raison d’une crise de la foi et d’un manque de financement.
Erigée en plus de 400 ans, la cathédrale illustre les étapes des styles gothiques, mais l’ensemble est très homogène et admirable tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. De 114 m de long et 28,50 m d’élévation, c’est l’une des plus célèbres de France pour son élégance, la qualité de ses sculptures, de ses œuvres peintes, de ses tapisseries et tout particulièrement de ses vitraux classés – (1 500 m2). 
Dans le chœur, des vitraux du XIIIe s. représentent entre autres Marie, Saint Jean, divers épisodes de la Bible et des personnages du Moyen Âge, dans la nef, on peut remarquer l’Arbre de Jessé (± 1500), et dans le bas côté nord de la nef, le Pressoir Mystique (1625) de Linard Gonthier, célèbre peintre-verrier troyen (1565-1642). Les stalles du chœur, en bois sculpté (XVIIe s.) proviennent de l’abbaye de Clairvaux, ainsi que les célèbres grandes orgues (XVIIIe s.). 
Si la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes a la réputation de posséder l’un des plus beaux ensembles de vitraux de France, avec 1 500 m2 de verrières (l’équivalent de deux terrains de handball), elle recèle un autre joyau : son trésor. L’un des trois ou quatre plus importants du pays, au dire des spécialistes.
Entre autres merveilles, le trésor renferme un coffret byzantin en ivoire pourpré datant du XIe siècle. Cet objet faisait partie du butin rapporté de Constantinople par les croisés en 1204. Outre une très belle collection d’émaux médiévaux, le trésor recèle une autre pépite : la châsse de saint Bernard qui abrite les reliques (son crâne et un fémur) du père spirituel des templiers. Des pèlerins se pressent de toute l’Europe pour venir prier et se recueillir devant les ossements du fondateur de l’abbaye de Clairvaux. Sont également précieusement conservés le calice, la patène, la crosse et l’anneau pastoral de l’évêque fondateur de la cathédrale, monseigneur Hervée.
En 2014, le trésor de la cathédrale s’est vu offrir un nouvel écrin, après deux années de travaux. Plus accessible et mieux présenté qu’autrefois, il est rassemblé dans une salle basse voûtée située à droite du choeur. Les 160 objets sacrés qui y sont exposés, sur les quelque 260 composant la collection, racontent l’histoire mouvementée du trésor. Celui-ci s’est constitué à partir du pillage des églises et des palais de l’actuel Istanbul lors de son sac durant la quatrième croisade. La Révolution l’a passablement malmené à son tour, puisque les révolutionnaires en ont tiré quelque 800 kilos d’or. Au XIXe siècle, le trésor est reconstitué grâce à plusieurs dons et au mobilier liturgique découvert dans les tombeaux exhumés lors des fouilles archéologiques menées au sein du bâtiment.

C’est dans cette cathédrale qu’est juré en 1420 le «Honteux Traité de Troyes» qui donne la couronne de France à Henri V d’Angleterre. Le 10 juillet 1429, dans ce même lieu, Jeanne d’Arc obtient l’allégeance de la ville au jeune Charles VII pour « bouter les Anglais hors de France », comme le signale une plaque au bas de la tour.
De cette même tour s’est envolé en 1536 Denis Bolori, horloger troyen d’origine italienne qui avait mis au point des ailes articulées grâce auxquelles il s’est maintenu dans les airs plusieurs minutes, avant de s’écraser à 1 km vers l’est, à Saint-Parres-aux-Tertres. Un pionnier méconnu de l’aéronautique !

Jeudi 28 octobre 2021

Après les viennoiseries du matin, départ vers 9h30 comme d’habitude direction Sully sur Loire: 185 km, arrivée à 12h30.

L’aire de CC se trouve en prenant la route qui passe entre la Loire et le château (direction château, piscine ). Attention à la chicane pour les CC de plus de 7m. Eau, vidanges, et bord de Loire, tout est gratuit. Merci à la commune!

Aire gratuite en bord de Loire.

Après le repas, longue marche sur les bords de Loire.

Puis promenade vers le château et son parc.

Demain visite du château : ouvert de 13h30 à 17h30. Prix 12 € avec guide, 11€sans guide.

Vendredi 29 octobre 2021

Nous passons par le parc du château pour visiter Sully-sur-Loire, un centre ville très sympa qui nous fait passer par l’église Saint Ylier, un agréable moment avant de faire le tour du château.

13h30, nous rentrons à l’intérieur du château. 11€ par personne, sans guide qui ne nous est pas proposé aujourd’hui.

Derrière son imposante silhouette médiévale entourée de douves, le château a connu de nombreuses modifications architecturales au fil des siècles et abrite des trésors et 16 pièces meublées à découvrir ! Ancienne demeure du célèbre duc de Sully, ministre d’Henri IV, le château resta durant quatre siècles dans la même famille. Propriété du département du Loiret depuis 1962 et classé Monument historique, le château vous fera revivre sept siècles d’histoire et explorer l’histoire de France et les illustres personnages qui s’y sont rendus : Jeanne d’Arc, le duc de Sully, Louis XIV, Voltaire

Samedi 30 octobre

Après une nuit pluvieuse, un réveil pluvieux…Nous quittons alors Sully sur Loire pour Beaugency que nous visitons lors d’une éclaircie dans l’après-midi.

Aire de camping-car gratuite sans service en bord de Loire.

Tout d’abord nous visitons le château et son exposition d’art numérique.

Son église: L’abbatiale Notre-Dame

La construction de l’abbatiale Notre-Dame débute à la fin du XIe siècle. En 1152, l’édifice abrite le concile où fut déclaré nul le mariage du roi de France Louis VII avec Aliénor d’Aquitaine. Celle-ci épouse ensuite le futur roi d’Angleterre Henri Plantagenêt.

La tour César

La staue de Jeanne d’Arc et les bords de Loire

Dimanche 31 octobre 2021

Lever avec le changement d’horaire, nous restons au lit une heure de plus, puis promenade jusqu’à la boulangerie pour quelques viennoiseries.

Il fait encore beau, la pluie est prévue pour l’après-midi-midi, alors nous partons à Meung sur Loire à bicyclette. c’est jour de marché

Jour de marché à Meung sur Loire

Nous découvrons aussi son château fermé le matin et son église l’Église Saint-Liphard.

L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1840.

Après avoir occupé un poste dans la magistrature d’Orléans, saint Liphard embrassa une carrière ecclésiastique qui le porta à la vie érémitique, se retirant à Meung où il se construisit une cellule. Marc, évêque d’Orléans, l’autorisa à fonder un monastère avec église à l’endroit où s’élevait sa cellule (6e siècle). La tradition locale veut que des vestiges conservés au bord de la Maure correspondent à cette première construction. Après sa destruction, l’église est reconstruite à son emplacement actuel de 1101 à 1104, époque où l’église est érigée en collégiale. L’édifice a subi des travaux par la suite. En 1793, l’église servit de lieu de réunion pour les clubs, puis de magasins. Le jubé et la plupart des autels furent abattus à cette époque. L’édifice fut restauré de 1801 à 1837

Comme prévu il est 14h 30 et il pleut.

Lundi 1er novembre 2021

Départ 9h30 pour le château d’USSÉ , en chemin nous galèrons pour trouver du GPL et du gasoil, Nous arrivons à 12h15.

Nous enfants arrivent à 14h15 . Nous allons ensuite visiter le château de la Belle au Bois Dormant.