Genèse

Genèse

C’est l’heure du matin, celle d’un nouveau jour

Alors que les rêves s’en repartent à rebours.

L’oiseau chante la vie, un refrain de nature

Qui offre la rosée de ce nouveau baptême.

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Divine harmonie entre la brume et soleil…

Mes pensées se tournent vers ce suprême éveil,

Cet instant mystère -pensée irrationnelle-

Où je me sentirais prêt à voir l’éternel.

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Les rayons de cet astre illuminent ma vie,

Éclaboussent mon corps et cela me ravit …

En oubliant les ans, je n’ai alors plus d’âge…

Essence de l’âme, j’en retrouve l’usage.

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Le monde reflète sur les eaux aquarelles

Les ombres colorées de douceurs irréelles,

Délivrant un message sublime et mystique.

Origine des temps : l’écriture biblique ?

.Guy E – octobre 2021

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Univers

Univers

Mes rêves éveillés se tournent vers l’univers :

De son infinie vacuité, j’en imagine la frontière.

De son espace irradié, j’appréhende le vide

Animé par un monde d’intrépides sylphides.

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Exercice difficile de mon imagination :

Du temps et de l’espace, une conception

Qui en nie les limites et la démesure.

Sous ma chevelure, mon esprit se torture…

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L’univers serait-il une âme inaccessible,

Intrication de la matière et de l’esprit

Dont l’ultime finalité résume la vie,

Exercice du principe de l’entropie ?

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Derrière ce Macrocosme, une conscience ? 

De l’absolu, la vie n’est pas que l’existence.

Toute religion ramène l’homme à son égo.

Et si Dieu existait, faudrait-il un embargo ?

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Guy E – avril 2021

Trinité

Trinité

Toute mon âme, mon corps et ma conscience,

Trinité non divine, esprit de mon essence,

Je parcours mon monde, recherche spirituelle

Souvent étriqué dans cette enveloppe charnelle.`

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Je laisse mes sens s’échapper de cette cage,

J’imagine l’éternité d’un autre âge.

J’entends la musique céleste, âme du violon,

J’écoute ce que l’univers inspire à ma raison.

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Je regarde l’infini au-delà de l’horizon,

Où il n’y a ni tempête ni saisons.

À la recherche de l’au-delà et de l’éternité,

Je ne vois de l’existence que I‘immensité,

Nulle trahison, mais nul esprit divin ;

Souvent et partout je t’ai cherché en vain.

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Mon âme se perd près des rives du néant.

Mon corps se fracasse sur les récifs du temps.

Ma conscience me ramène au bord de la raison.

De l’incertitude, j’en ai gouté le poison.

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Dans les geôles du temps, l’espace est mon domaine.

Nulle part, je vois Dieu et ses lois souveraines.

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L’origine de la vie est ailleurs en l’univers.

Où il n’y a ni sanctuaire ni frontière.

Alors, mon devenir se dilue dans le temps,

Comme une goutte d’eau versée dans l’océan.

Je préssens l’ombre de l’essence de l’humanité    

Sans esprit divin, sacrilège envers les divinités.

La nature, fruit du créateur, contrarie mes sens.

Je mesure les champs du possible, fruits de mon intelligence.

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Alors, je ne vois qu’un abîme sans lumière,

En son sein, une oubliette sans prière.

Guy E – janvier 2021