Homme

Homme

Est-ce un appel divin ou le fruit du hasard ?

Je viens de l’inconscient pour un premier regard

Un enfant du grand bang, j’émerge du néant

Ainsi ce grand vaisseau perdu dans l’océan.

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L’esprit se faisait jour à l’aube de ma vie :

Prendre la matière, réelle stratégie !

Espérant peut-être combler l’éternité

De mes vœux, de mes sens, enfin l’humanité.

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Je me mets à penser, m’étonne à dire : Moi !

Connaissant de la vie que ce précieux émoi.

Hier est un souvenir, demain une espérance :

Celle d’un long parcours sans aucune souffrance.

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Et je poursuis l’instant, redoutant l’éphémère.

Le battement du cœur n’est pas une chimère. 

Je cherche l’infini comme on cherche sa voie :

Ici-bas j’en suis sûr, l’univers est en moi.

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Guy E – janvier 2022

Remonter le fleuve de la vie

Remonter le fleuve de la vie

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Quel que soit le ciel – temps, force et gravité-

Nous cheminons… contraints, sans espoir de retour,

Vers ce grand estuaire, sans fuite ni détour

Où des eaux empressées et souvent agitées

Se fondent, diluées dans l’océan infini,

En brouillant nos âmes et dispersant nos vies.

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De ce très long fleuve, guidé par son rivage

Oh ! comme je voudrais en remonter le cours !

Sous ces ponts de pierre me glisser sans esquive,

Traverser les remous où l’onde se fait vive.

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Faire fi des digues, courir ses vertes rives.

Essoufflé mais joyeux, aller à contre-courant !

Maintes fois hésiter, puis choisir l’affluent 

Qui en rejoint le ruisseau et sa source vive :

De son eau virginale, m’abreuver à l’ivresse,

Le temps de renaître en ressentant sa caresse.

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Guy E – Septembre 2021

C’était avant…

C’était avant…

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Je ne me souviens plus ni où, quand, ni comment.

C’était ce matin, c’était hier, c’était avant…

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Le monde s’éveillait, à l’aube, rêveries…

Une genèse, un souffle respire, irradie. 

.vie

Une page s’ouvrait, une infinie nature. 

Déjà un mystère : plus bas, une signature ;

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Le futur s’embrasait, écrire le présent

Et franchir sans crainte cet espace et le temps !

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Suivre le chemin vers ses terres inconnues.

Voler du temps au temps enfin sans retenue.

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Alors l’esprit s’ouvre…l’âme nouvelle enfante… 

La conscience apparait, les lendemains chantent !

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      Ce matin, j’ai rencontré ma vie !