Voie Lactée

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Penché à la fenêtre, mon âme vagabonde     

Commence à gravir les marches étoilées :

Chemin stellaire ou artère profonde

Qui pénètre quelque abîme constellé.

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Étrange branche galactique parsemée

De poussière d’or et d’argent où nait et meurt

Ébloui de soleil quelque terre animée

Planète sans vie, irradiée de blancheur.

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Baigné de néant, l’éther divin s’illumine 

Dévoilant à merveille Cassiopée et Orion

Décochant dans l’azur sa flèche sibylline.

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Lueurs infinies, vos tendres rayons me bercent.

Et mon esprit s’évade au son des violons.

Dans le ciel azur, anges et démons se dispersent.

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Guy E – janvier 2021