
Songeries
Vaisseau diaphane, voile de coton,
Tu voles vers de lointains horizons.
Au gré d’Éole, tu enflammes les nues,
Dès l’aurore dans une course éperdue.
Irisant la toile céleste de nuances dorées,
Fuite sans bataille, tu cours les nuées.
Modelées par quelques dieux incompris,
C’est bien dans les courbes de mon esprit,
Formes aériennes, immatérielles et changeantes,
Que visage ou animal tu enfantes.
Tu prolonges alors mes errances, rêveries.
Cupidon apparait, allégorie…
Fruits de ma conscience, je ne vois que toi
Ton reflet transporte mon cœur en émoi.
Portés par l’onde limpide, sans compromis
Notre amour éternel nous réunit.
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Guy E – janvier 2021
La tête dans les nuages et l’esprit s’envole vers la rêverie : l’amour est au bout du songe.