Le cours du temps

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Le cours du temps

Le temps, flux incessant qui s’enroule et s’écoule,

Toujours en mouvement, sans jamais une pause, 

Puis nous laisse parfois sans un bruit dans sa prose,

Nous prend dans sa vague, nous traîne, dans sa houle.

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Le temps, c’est notre vie qui s’en va et s’égrène, 

Des joies et des peines qui souvent s’entremêlent,

Des rires et des larmes s’en vont pêle-mêle.

Tous ces souvenirs nous hantent et nous imprègnent.

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Le temps, c’est aussi la beauté qui s’épanouit :

Les arbres grandissent, le printemps est en fleur,

Les saisons se suivent, fantaisie de couleurs.

La nature féconde est notre paradis.

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Le temps, c’est cet amour qui parfois nous convie,

Qui nous arrête, nous séduit pour un instant : 

Celui de partager sans en perdre un moment,

Créer des liens qui se tissent, pour la vie.

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Le temps, hélas, c’est aussi la fin qui s’approche :

Le souffle se fait court – il est comme l’oracle

De la mort qui guette sans remords, impitoyable,

Mais qui rappelle que la vie n’est qu’une époque.

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Le temps, c’est notre présent qui sans fin échoit,

Un mélange de bonheur parfois de tristesse,

Un fragile équilibre, une alchimie complexe,

Qui fait avancer, dans les épreuves et les choix.

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Alors, ne comptons pas le temps, chérissons-le !

Il est notre ami, notre plus belle richesse.

Il est dans nos rêves, nos espoirs, nos promesses.

Il écrit notre histoire, il reste notre force.

GE – mai 2023

L’écume du temps

seashore with sea waves during daytime

L’écume du temps

Détournant mon regard des cieux envahissants,

Mes yeux se perdent dans le vide de l’océan.

De ce trait horizon, je vois la fin d’un monde,

Reflet de mon âme qui s’abime dans l’onde.

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Alors les vagues, dans un ultime reflet,

Déferlent sans orgueil en vastes chapelets.

D’une crête scintillante, sans combat ni trêve,

Ultime battement qui échoue sur la grève.

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 Un funeste rituel égrainant la jeunesse,

 Mélodie de la vie qui berce sans ivresse.

 Un ciel radieux cingle les flots avec passion…

Je m’abandonne alors à cette incantation.

Paillettes dorées qui dansent sans lendemain;

Tout mon être retient l’espoir, vital instinct,

Qu’entre vague et écume, mon corps encore résiste 

A la marée du temps, à son flux fantaisiste.

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Guy E – octobre 2022

Road trip en Norvège semaine 6

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Lundi 6 juin – 122 km de Güllesfjord à Kabelvåg – 8°C

Ce matin, nous entamons notre 6ème semaine de nomadisme… Un record!

De Güllesfjord à Kabelvåg.

Aprés 6800 km, nous sommes restés 2 jours au camping de Güllesfjord, le temps que le la météo s’améliore : 2 jours de pluie assez intense et de vent tout aussi intense avec le froid en prime 6°C mais ressenti 0° -depuis le Cap Nord on en avait perdu l’habitude.

CW est toujours à 9,3 l/100 km.

Le temps reste très incertain mais nous abordons les mythiques Lofoten après 8 tunnels dont un sous le fjord,

Les îles Lofoten s’étendent entre le 67e et le 68e parallèle nord, sur 200 km à partir des îles Vesterålen. Elles sont séparées du continent, au sud-est, par le Vestfjord. L’archipel a une superficie totale de 1 227 km2.

Les îles principales s’étendent sur environ 150 km, l’une à la suite de l’autre. Reliées par la route, il faut parcourir 168 km pour aller de Fiskebøl au nord à Å au sud.

Nous posons CW à Laukvik pour la pause déjeuner.

Le ciel assez dégagé nous incite à sortir, mais ce n’est pas sans compter:

– le Husky de la voisine qui voyant Gaby, se précipite, tire puis casse sa laisse et bouscule notre pauvre Gaby qui ne faisait vraiment pas le poids et repart clopin-clopant sur 3 pattes au camping-car. La voisine norvégienne navrée nous fait quelques excuses en anglais mais le mal est fait.

-Le vent: Nous tentons alors une autre sortie , mais vite découragés par un vent terrible, nous abandonnons et repartons en direction de la E10 espérant trouver un bivouac plus accueillant .

La circulation est assez dense , mais en grande partie due aux camping-cars qui sont en très grand nombre : environ 1 véhicule sur 3 est un camping-car ou un van.

Un pont, un fjord m’invitent à poser CW pout taquiner le goujon… enfin pêcher la morue?

Puis nous continuons sur la E10 toujours en quête d’un bivouac que nous trouvons enfin à Kabelvåg.

Et c’est à la porte de CW que nous trouvons un sentier de promenade dans une tourbière : fantastique, jusqu’au lac Prestvatnet !

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Au cours de cette marche , nous tombons sur cette oeuvre d’art improbable: sûrement une farce des trolls!

Chacun y verra ce qu’il veut!

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Ces paysages extrèmes à l’éternel instant

Nous livrant sans retour leur rivages étincelants.

Mardi 7 mai 5km de Kabelvåg à Svolvær et de Svolvær à Kabelvåg.

Lever avec 6°C, bien décidés à faire la randonnée du Djevelporten : la porte du diable pour ceux qui ne lisent pas le Norvégien…

Aprés avoir chercher le départ et rencontré une quatrième fois les Belges du Cap Nord, nous posons CW sur le parking payant : 45kr pour une heure que nous validons trop vite sur l’automate… comment rajouter 3 heures? j’interpèle une employée venue débusquer les mauvais payeurs.

La demoiselle pleine de bonne volonté s’essaie sur l’automate puis abandonner en nous disant que comme c’est elle qui contrôle, elle validera notre paiement pour la durée de la randonnée et nous précise qu’il faut faire attention aux rochers devenus glissants avec la pluie.

5km500 pour un dénivelé de 500 m. C’est parti ! sans Gaby convalescent de sa mésaventure de la veille.

Une première partie composée de 850 marches très hautes de roches plates empilées puis une seconde partie très abrupte voire verticale.. Une demoiselle qui est sur le retour sans être montée nous décourage, nous faisons demi-tour puis nous ravisons, boostés par un canadien photographe plein d’énergie.

Averses et grêle ne nous dissuadent plus et enfin nous arrivons à la porte du diable qui lui n’était pas au rendez vous sauf peut-être sous la forme de vent et pluie.

Le retour très périlleux du fait que les rochers et la terre sont maintenant détrempés nous permet de contempler la vue sur Solvær et le fjord. Malgré un malaise d’hypoglycémie, nous poursuivons la descente sans d’autres problèmes grâce à quelques caramels!

Retour à CW où nous déjeunons du cabillaud pêché la veille puis promenade dans la ville.

Nous visitons ensuite, à Kabelvåg, la cathédrale des Lofoten construite en bois .

Notre bivouac de la veille étant occupé par un van, nous posons CW à l’embarcadère des ferrys

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Plonger dans l’océan  sous un ciel enflammé

Les côtes déchiquetées de ces îlots glacés.

Mercredi 8 juin 71 km de Svolvær à Eggum en passant par Henningsvær.

De Svolvær à Eggum en passant par Henningsvær

Aprés une nuit très agitée:

0h00 un ferry accoste, et ce fut le balai de véhicules de toutes sortes : camping-car, camion bus, VL…

-1h00 du matin ,un hélicoptère de sauvetage après un survol de prés de notre CW qui a failli s’envoler, se pose à 50 m devant pour déposer une ou deux personnes ? qui ont été prises en charge par des véhicules de secours. L’hélico redécolle vers 2h00.

Et c’est sans compter sur notre voisin à cours de batterie obligé de mettre son moteur en route à tout moment pour générer quelques ampères…

Au matin, ayant en vue une randonnée , nous commençons par faire quelques courses et faire le plein de GPL.

Nous posons CW sur le parking de départ de la randonnée et c’est parti pour 2h30 d’escalade de rochers…nous n’irons pas jusqu’en haut… pluie et fatigue de la veille nous incitent à renoncer. Mais nous déjeunerons au bord d’un étang dans les hauteurs.

De retour au parking, nous partons pour Honningsvær: la petite Venise des Lofoten, en fait un petit village de pêcheurs tourné vers le tourisme.

Départ ensuite pour Eggum, une pointe des Lofotens : un spot pour le soleil de minuit mais le soleil se cache… à suivre!

Voir

Calme et captive la mer de toute part glacée  

Livrer sans une plainte le silence des marées.

Jeudi 9 juin 36km de Eggum à Stamsund, 8° au lever, nuageux.

De Eggum à Stamsund

Une randonnée le long de la mer nous tend les bras, elle sera plus facile que les 2 dernières :

De retour après près de 4h de marche et environ 11km déjeuner de nos ribs au miel achetés la veille.

Puis départ pour Stamsund

En chemin nous visitons un musée viking, à la recherche de mes ancêtres: je rappelle aux lecteurs que le premier duc de Normandie Rollon est un Chef Viking qui a toute sa place dans mon arbre généalogique.

En chemin, nous faisons la rencontre de ces deux élans!

Nous allons ensuite sur un park4night à Stamsund.

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Voir et

Marquer le sable blanc de l’empreinte de ses pieds 

Puis à la vague suivante, la voir s’effacer à jamais.

Vendredi 10 juin 35km de Stamsund à Napp – 7° au lever-ensoleillé

le nom de Lofoten vient de , « lynx » et de fótr, « pied », la forme de l’île aurait été semblable au pied d’un lynx. Il y a environ 25 000 habitants dans les Îles Lofoten.

Au lever, nous observons deux loutres devant CW

Après quelques courses au REMA de Leknes, nous prenons la direction de Napp où Chantal nous à planifié une petite rando : la quatrième en 4 jours consécutifs!

Une randonnée de 3 km autant pour le retour, qui offre des vues spectaculaires depuis le Offresøykammen, un petit sommet au-dessus de Nappstraumen, à l’ouest de Vestvågøya. Une première section assez raide, puis la pente diminue progressivement à mesure que l’on s’approche du sommet et la dernière partie est beaucoup plus raide et caillouteuse.

Après une descente plus rapide que la montée, nous sommes de retour à CW 4heures après , nous allons au bord de la plage repérée depuis le haut du sommet. Le propriétaire du terrain nous accueille en annonçant le tarif : 20€, le site plutôt attractif les vaut bien.

À peine posés , il faut faire les lessives et trouver un moyen de faire sécher le linge. et se reposer…!

Voir 

Des lacs de glace,  reflet d’une lumière cristalline 

dans un empire glacial que le ciel illumine.

Samedi 11 juin 83km entre Offersoy et Reine