
Les dés de la vie
Je ne suis que le fruit singulier du hasard
Qu’un courant d’air joueur, farceur et sans égard
A décroché de l’arbre ce matin d’été,
En lui insufflant cette étrange vitalité.
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A l’aube de mes jours, j’ai habité un corps.
Comment l’ai-je trouvé ? Je l’avoue, je l’ignore.
La loterie du jour ou un lancer de dés ?
En ce vaste monde, aurais-je été demandé ?
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Étrange métamorphose, jour après jour
J’apprends la vie : celle que l’on pense pour toujours ;
Une réelle histoire, dans un décor qui s’enfuit.
Il n’y a pas de lendemain sans espoir fortuit.
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L’aube ne vient pas deux fois, il faut s’en souvenir..
Pourtant, chaque année voit les coteaux refleurir,
Chaque saison connait ses joies et ses tristesses.
Mais il n’y a qu’Amour que la brise caresse.
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Guy E – juillet 2021