Il était une fois, dans un monde lointain
L’amour et la mort se croisèrent en chemin.
L’amour, doux sentiment, plein de vie et lumière,
La mort, mystérieuse, et sa faux meurtrière.
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Alors que, joyeux, l’amour dansait dans les prés,
La mort, en silence, suivait ses pas pressés,
En se regardant, se fixèrent un instant,
Et se lancèrent dans un étrange tournoiement.
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L’amour, débordant de tendresse et de chaleur,
Enveloppa la mort de toute sa douceur,
Lui offrit des fleurs, des baisers et des caresses…
Mais la mort, détachée, se montra sans faiblesse.
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Et dit : « Cher amour, ta passion est bien belle,
Mais c’est dans ma nature de couper les ailes.
Je suis le seul destin pour un fatal passage,
Nul ne peut échapper à mon triste message. »
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L’amour, déterminé, refusa de se résigner,
Voulant séduire la mort, la faire changer,
En jurant un amour éternel, infini…
Mais celle -ci, immuable, répondit « C’est ainsi. »
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Reprenant leur chemin, chacun de leur côté,
L’amour continua de briller, la mort de passer.
Mais parfois, au cœur d’une nuit étoilée,
On dit que l’amour et la mort aiment se retrouver.
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Ils dansent ensemble, dans un éternel ballet,
Unissant leurs forces, leurs contraires assemblés.
Car l’amour sans la mort n’aurait pas de valeur,
Et la mort sans l’amour serait une erreur.
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Ainsi va notre vie et ses joies et ses peines,
L’amour et la mort, ces deux forces souveraines.
Et dans cette fable, une leçon est à retenir :
Profiter de l’amour, avant que la mort ne vienne vous saisir.
GE- février 2024