
Les amants du crépuscule
Alors que le ciel du soir flamboie,
Puis sombre sans espoir et se noie
L’astre du jour peu à peu s’éteint,
Dans les eaux profondes du lac voisin.
Alors émergent des ombres intrigantes,
Fantasques créatures menaçantes,
Qui dévorent avidement la lumière,
Reflets dorés, faisant fi de nos prières ;
Leur souffle malicieux, brise insolente,
Écarte quelques feuillages denses
Dévoilant pudiquement l’astre de la nuit,
Et se croyant en l’instant à l’abri
Ces amants à jamais incompris.
Alors Le dôme céleste s’illumine
Reflétant l’amour dans leurs yeux
Leur doux serment insoucieux
Que même une nuit scélérate
Ne pourra effacer à cette date.
Un oiseau de nuit s’empresse
Témoin furtif de leur promesse.
Guy E – mars 2021