Autour de la péninsule Ibérique 4ème semaine

Lundi 27 Mars

Nous entamons notre 4 ème semaine d’itinérance.

Ce matin, nous nous sommes réveillés à SAGRES avec 14° et toujours grand bleu sans une goutte de pluie depuis le départ.

Nous visitons la forteresse de SAGRES.

La forteresse de Sagres est une construction militaire située sur la Pointe de Sagres, non loin du cap Saint-Vincent, le point le plus au sud-ouest du Portugal.

Elle est située dans la freguesia de Sagres (Vila do Bispo), dans la région de l’Algarve. Elle est intégrée dans le parc naturel du Sud-Ouest Alentejano et Costa Vicentina, une aire protégée du Sud-Ouest du Portugal.

Histoire

Elle accueillit l’École navale créée par Henri le Navigateur et reste le vestige symbolisant les explorations portugaises du xve siècle le long des côtes africaines.

La forteresse fut classée monument national en 1910.

Nous allons ensuite au port pour assister à la criée : trop tôt, il faut attendre 15h30, donc nous nos restons pour choisir un magnifique turbot, qui nous sera cuisiné puis les filets seront levés d’une main de maître… quel plaisir

`Nous reprenons CW pour nous rendre à ODECEIXE .

.

Un paradis perdu, une merveille portugaise, une balade paisible. Plage adorée des surfeurs, elle déroule sa langue de sable au pied de falaises déchiquetées surplombant une magnifique eau turquoise. Depuis le point de vue situé au creux du virage, on admire une profusion de fleurs sauvages qui semblent dévaler jusqu’à la mer, alors que les rochers mordent l’océan.

une ruelle bordée de maisons, parfois décorées d’azuleijos.

Nouveau départ pour le cap CABO de SARDÃO :

Il est situé sur la côte de l’ Alentejo, au-dessus de l’ océan Atlantique , dans la municipalité d’ Odemira, district de Beja , au Portugal .

C’est la plus grande proéminence sur la côte ouest entre le cap Sines et le cap São Vicente .

Le phare de Cabo Sardão a été construit sur ce cap.

On peut voir le mouvement des couches sédimentaires, anticlinal et synclinal .

Quelque cigognes ont construit leur nid dans les falaises battues par les vagues, nous sommes loin des cheminées alsaciennes!

Après un nouvel arrêt sur la plage de Almograve…

Nous posons enfin CW à VILA NOVA DE MILFONTES au camping Campiferias qui mérite une bonne note – rapport qualité prix- pour un repos bien mérité.

Mardi 28 mars

Une fois n’est pas coutume, nous démarrons vers 10h30, 20° , grand bleu comme toujours.

Nous prenons la direction de Mértola 122 km; finies les belles routes, Nous avons droit à des chaussées très déformées, des nids de poules, des bosses, des creux et j’en passe … J’imagine à peine la réaction des français avec de telles routes! mais au moins, nous ne pouvons pas aller vite, donc le risque de problèmes est largement diminué . Mais il faut quand même tenir compte de l’étroitesse et là, c’est un autre problème.

Le Portugais n’est pas un conducteur ZEN comme l’est l’Espagnol.

Enfin nous arrivons à Mértola par un soleil de plomb, 30° s’affiche et peu ou prou d’ombre.

Mértola est une charmante ville de la région de Béja au Portugal qui surplombe un éperon rocheux offrant au lieu un paysage fantastique. Avec la présence des fleuves Guadiana et Oeiras, la splendeur vient encore plus s’accentuer. nous flânons dans la vieille cité pour accéder, plutôt monter au château, des maisons aux façades blanchies présentent des conforts un peu rudimentaires.

Nous rentrons dans un échoppe pour acheter du pain qui parait il est très réputé, ainsi que quelques fromages de brebis .

Nous sommes en Semaine Sainte et les processions sont de mises.

Quelques photos du château

Nous posons CW en face du château pour la nuit en bivouac..

Vue depuis notre bivouac à 22h00

Mercredi 29 mars

Lever avec seulement 10 °

Nous n’avons pas été dérangés dans notre bivouac entre cimetière et chapelle.

Nous quittons Mértola à 9h30 et avons 165 km à parcourir.

Les 50 premiers kms pires que la veille: les nids de poules se succèdent, je slalome entre les bosses et les trous, inutile de dire que je n’avance pas…

Enfin le revêtement s’améliore un peu puis devient correct, ce qui nous permet d’arriver à MONSARAZ à 12h00

Nous posons CW sur la plage fluviale donc au bord du grand lac de barrage

Le village de MONSARAZ situé sur la rive droite du fleuve Guadiana dans la région portugaise de l’Alentejo, près de sa frontière avec l’Espagne, a toujours eu de fortes influences militaires et religieuses.
Son emplacement privilégié au sommet de la colline surplombant le Guadiana et la frontière espagnole, a fait de cet endroit, un lieu hautement convoité.

Pas loin de Monsaraz, des mégalithes datant de l’époque préhistorique.

MONSARAZ domine le lac d’ Alqueva et ses 25 000 hectares, nous entrons dans le gigantisme le plus total en ce qui concerne les lacs de barrage.
Cette immensité est située sur le cours inférieur du Guadiana et se trouve à environ 150 km de Lisbonne, le long de la frontière avec l’ Espagne. Il est long de plus de 80 km et ses rives très découpées forment un linéaire de 1200 km.

En fin de journée, nous posons CW sur l’aire gratuite au pied du château de MONSARAZ

Jeudi 30 mars

Lever avec 14° et un ciel partiellement couvert. mais en cours de route le ciel bleu revient.

Nous refaisons un tour dans le beau village de MONSARAZ

Nous partons ensuite vers EVORA.

Mais il nous faut prendre du gasoil. Je me suis toujours gentiment moqué de ceux qui se trompent de carburant… et bien ce fut mon tour!

Je peux me trouver des excuses : nom des carburants pouvant prêter à confusion, …etc…. Mais la chose est faite.

Nous nous en sommes rendus compte par des bruits inhabituels, des vibrations et de mauvaises reprises, mais 7, 5 km plus loin, nous nous arrêtons en catastrophe après avoir consulté le ticket de caisse “gasolina simp 95”.

Et là, c’est notre jour de chance : au moment où nous nous arrêtons, un tracteur passe devant nous pour rentrer chez lui. Nous lui expliquons le problème. Je laisse CW le suivre en roue libre, le chemin est en pente.

Notre sauveteur sort une pompe à main, un tuyau trop gros pour rentrer au fond du réservoir – il va alors chercher 2 autres tuyaux qu’il emboite et ça marche! nous remplissons ainsi 3 jerrycans de 20 litres. ( nous venons de faire le plein!). Puis il m’emmène à la station dont nous venons pour remplir 2 jerrycans de vrai diesel (gasoil), nous en versons une dizaine de litres dans le réservoir puis nous recommençons l’opération pompage.

Enfin nous transvasons les 30 litres de gasoil dans le réservoir. Je mets CW en route , d’abord il tousse, renâcle puis se calme et ronronne .

En fait nous étions dans une cave vinicole. Avez vous remarqué le loup et LOBO veut dire LOUP en portugais. CanariWolf était en pays de connaissance

Nos sauveteurs n’ont rien accepté en dédommagement , nous avons donc compléter la cave de CW.

Je vous recommande bien sûr de vous arrêter dans cette cave à Vendhina. leur vin est excellent!

Enfin nous posons CW sur l’aire CC de EVORA à 13h pour un déjeuner bien mérité. N38°33’48.36 W7°54’58.92

Nous allons ensuite à bicyclette visiter EVORA.

Évora est une ville d’environ 47000 habitants, vieille de plus de 2000 ans. Cette magnifique ville-musée au très riche patrimoine historique et architectural est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO pour son centre historique.

Les monuments sont nombreux et bien préservés. On peut y voir entre autres, un temple romain de Diane

une magnifique cathédrale,

des églises …

La Capela dos Ossos (Chapelle des os) est l’un des monuments les plus connus d’Évora au Portugal. Il s’agit d’une petite chapelle intérieure située à proximité de l’entrée de l’église Saint-François. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le nombre de squelettes estimés pour réaliser cette œuvre est de 5 000, en provenance des cimetières établis au sein d’églises des alentours. Ses créateurs y ont ajouté les mots :

Nous, les os qui sommes ici, attendons les vôtres”

Évora est un véritable musée à ciel ouvert.

Vendredi 31 mars

Lever avec ciel couvert et brume 14°

Nous partons en direction de la côte atlantique pour rejoindre COMPORTA.

Situé sur la côte de l’Alentejo, dans la réserve naturelle de l’estuaire du Sado, ce coin de nature préservé offre des paysages hors du commun fait de grandes plages sauvages, d’ondulations de dunes, de pinèdes denses et de nombreux oiseaux.

Nous nous posons pour le déjeuner au port sur pilotis, Cais Palafitico do Carrasqueiras, un endroit hors du temps, suspendu entre ciel et mer. Situé à Carrasqueiras sur la rive sud du Rio Sado, ce petit port de pêche est construit sur un désordre très sommaire en planches ajourées, appuyées sur des pilotis. C’est une architecture unique en Europe.

Nous rencontrons un couple d’allemands avec qui nous sympatisons et échangeons sur les pays nordiques, en particulier la Norvège qu’ils ont eux mêmes visitée.

L’après-midi, nous posons CW sur l’aire de CC de COMPORTA, Puis allons à bicyclette à la découverte des rizières.

Vole d’Ibis falcinelle, un ibis dans une rizière, une Spatule en vol, Un Tourne-pierre à collier et quelques cigognes.

Nous avons appris la semaine dernière le décès de Claude LORIUS dont j’ai bien connu le frère footballeur au FC Sochaux.

Claude Lorius, né Joseph Edmond Claude Lorius le 27 février 1932 à Besançon, DCD le 21 mars 2023, à Charnay-lès-Mâcon, Il est un glaciologue français, dont les recherches sur la composition des inclusions gazeuses des glaces polaires ont permis de caractériser les climats anciens de la Terre et de mesurer leurs variations dans le temps. Inventeur du principe du thermomètre isotopique, il est le premier, avec Jean Jouzel, à avoir mis en évidence le lien entre la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre et l’évolution du climat. Claude Lorius réalise son premier hivernage en Terre Adélie à la base Charcot en 1957, après avoir lu une petite annonce sur le mur de l’université de Besançon à ce sujet. Pendant sa carrière, il a pris part à plus de vingt expéditions polaires dans les années 1960 et 1980, principalement en Antarctique dans le cadre des missions polaires françaises et internationales, notamment à la base Vostok.

Peut être une reconnaissance posthume!

Samedi 1er avril

Lever avec 14° – ciel couvert mais toujours pas de pluie.

Nous quittons COMPORTA par la péninsule de TROIA bordée de dunes.

Il nous faut alors franchir l’estuaire du RIO SADO :

2 options s’offrent à nous :

  • faire le tour environ 100 km
  • traverser l’estuaire au plus court

CW ne sachant pas nager , nous optons pour un ferry ( pas donné le ferry: 37,50 €)

Nous retouchons terre à SETÚBAL aprés 1/2 h et nous dirigeons vers le marché : Le marché de Setúbal dit “Mercado do Livramento” est l’un des meilleurs au monde d’aprés les guides touristiques mais surtout les Setubalenses.

-Quelques tranches de thon rouge pour midi, qu’en penses-tu?

-Oui! mais il nous faut du pain

-Comment dit-on pain aux céréales en portugais?

Nous prenons ensuite la direction du moulin à marée de MOURISCA: MOINHO DE MARE DE MOURISCA.

Après le déjeuner sur place, nous allons marcher le long des salines à la découverte de l’avifaune. spatules, et flamants roses

Situé à Herdade da Mourisca, il est l’un des quatre moulins à marée connus de l’estuaire du Sado.

Jusque dans les années 1950, dans cette structure d’environ 280 mètres carrés, huit meules travaillaient simultanément. Composé à l’origine d’une salle de meunerie, d’une autre pièce de stockage et d’une maison de soutien du meunier, le moulin a fonctionné pendant plus de 250 ans pour moudre les céréales et produire de la farine. Après des années d’abandon et déjà dans un état de dégradation avancé, l’État acquiert le bien et, en 1995, entame sa restauration.

Enfin nous posons CW au camping ECOPARC de OUTAO: 24€ avec électricité

Dimanche 2 avril

Lever avec 14° et un grand ciel bleu . Au moment de reprendre la route, on nous annonce que la route est coupée pour cause de triathlon et cela jusqu’à 12h30.

Nous prenons donc notre mal en patience et en profitons pour faire du ménage et les lessives.

13h- Nous prenons la route pour le phare du CABO ESPICHEL par le parc et la Serra de ARRABIDA

Une lande, battue par les embruns et un très intéressant sanctuaire, aujourd’hui abandonné, témoin de légendes anciennes.

Tout commence au XVème siècle, avec la construction d’une petite chapelle sur le lieu de la découverte d’une image miraculeuse de la Vierge au sommet de la falaise du cap Espichel. Prodigieuse trouvaille que l’on doit à deux anciens, l’un de Caparica, l’autre de Alcabideche, avertis en songe par Dieu. À partir de cette date, le sanctuaire et le culte de Notre-Dame du Cap gagnent en popularité, attirant des pèlerins venant de la région de Lisbonne et d’ailleurs.

Toutefois la renommée du Cap Espichel s’explique aussi par une seconde légende, où la Vierge montée sur une jument, escalada la paroi à-pic de la falaise, laissant au passage des empreintes dans la roche.

En réalité les empreintes visibles aujourd’hui sont celles d’un passage de Dinosaure datant de plus de 150 millions d’années.

Nous assistons en fin de journée à un joli coucher de soleil sur le cap.

Autour de la péninsule Ibérique 3ème semaine

Lundi 20 mars

Lever avec 12°.

Nous nous préparons pour la visite de Séville.

Nous avons rendez-vous avec une guide à 13h30 pour visiter la Giralda, la Cathédrale, l’Alcazar : 110€ le guide pour 3h.`

Nous prenons donc le bus 140 qui nous amène en15 minutes au centre de Séville. 1,65 € le billet

Nous flânons dans les rues pour rejoindre Las Sétas de Sévilla

Metropol Parasol est une structure de bois de 150 m sur 75 m, d’une hauteur de 28 m, soutenue par six piliers. Située au sud du quartier d’Encarnación-Regina, dans le district Casco Antiguo, elle passe au-dessus de la rue Imagen. 

En attendant l’heure, un petit réconfort dans un bar à Tapas, très copieuses les tapas! puis nous retrouvons la guide dans un groupe de 16 personnes.

1ère decouverte : la tour Giralda

La Giralda est l’ancien minaret de la grande mosquée almohade de Séville, en Andalousie. Après la reconquête de la ville, la mosquée a été convertie en cathédrale et la Giralda est devenue le clocher de la cathédrale.

La tour domine la ville de ses 104 mètres . Pour accéder au sommet de l’ancien minaret, il nous faut monter 34 rampes pentuesque le muezzin gravissait à dos d’âne 5 fois par jour.

Le minaret repris par la chrétienté a été équipé de 25 cloches , d’un clocher baroque et de l”allégorie du triomphe de la foi qui sert de girouette et a donné son nom à la tour..

Puis nous entrons dans la Cathédrale

La dépouille de Christophe Colomb fut déplacée plusieurs fois après sa mort (en 1506 à Valladolid, dans le nord de l’Espagne), et certains affirment que ses ossements se trouvent à Saint-Domingue. Il est en effet certain qu’ils restèrent un temps dans l’actuelle République dominicaine après avoir été envoyés en 1537 du lieu de sépulture d’origine, le Monasterio de la Cartuja , jusqu’à Hispaniola, alors sous contrôle espagnol. Ils furent ensuite transférés à La Havane puis à Séville en 1898. Des tests d’ADN réalisés en 2006 ont montré une similitude entre les ossements supposés être ceux de Christophe Colomb et ceux de son frère Diego. Le navigateur reposerait donc bel et bien dans la tombe qui porte son nom

Puis sortant de la cathédrale nous entrons dans l’Alcazar

L’Alcazar de Séville est un palais fortifié construit à Séville par les Omeyyades d’Espagne et modifié à plusieurs reprises pendant et après la période musulmane. Il est considéré comme l’exemple le plus brillant de l’architecture mudéjar sur la péninsule Ibérique.

Mardi 21 mars

Cela fait trois semaines que nous sommes partis et pas encore une goutte de pluie.

CW a parcouru 2900 km et a bu 10,9 l/100, il n’est pas très sobre : A sa décharge, nous avons fait beaucoup de montagne et d’autoroute.

Lever avec 15° ciel bleu.

Après les services habituels, nous quittons Puerto-Gelves proche de Séville et le Guadalquivir. Le coût de deux nuits à la marina avec électricité est de 36€.

Le Guadalquivir est un fleuve espagnol qui se jette dans l’océan Atlantique, à l’ouest du détroit de Gibraltar. Anciennement appelé Tartessos puis Baetis (ou Betis), son nom actuel dérive de l’arabe al-wādi al-kabīr : le grand fleuve).

Notre premier arrêt est pour le RIOTINTO dont une mine est encore exploitée.

Nous prenons un ancien train de mine qui nous traine avec moult grincements le long du RIOTINTO sur 22km.

Le bassin de Rio Tinto constitue une des exploitations minières qui compte parmi les plus importantes du monde. Site naturel et minier, il est l’un des plus insolites de l’Andalousie.
Rio Tinto est localisé dans la Province de Huelva, sur les contreforts de la Sierra Morena, dans la municipalité de la Minas de Riotinto. La Province d’Huelva a un passé minier remarquable et très ancien puisque la première exploitation à Riotinto remonte à plus de 2000 ans.
Cette mine de Riotinto correspond à l’ensemble des mines à ciel ouvert ou souterraines d’où l’on a extrait au cours des siècles passés des minerais de cuivre et d’autres métaux non-ferreux.

“La rivière rouge 

Riotinto est le nom du fleuve qui s’écoule vers le Sud sur 80 kilomètres de long depuis la Sierra Morena avant de déboucher dans le golfe de Cadix à Huelva où il mélange ses eaux rougeâtres avec celles de l’Atlantique.

La couleur de ses eaux rouges, lie de vin, provient des composants minéralogiques du sous-sol rocheux de la région composé de pyrites (FeS2) et de chalcopyrites (CuFeS2), d’orogénèse hydrothermale (magmatiques). Sa couleur rouge vif est due à sa haute teneur en éléments minéraux qui contiennent des sulfures de métaux : du fer au cuivre.

Du point de vue minéralogique, ce bassin minier du Riotinto n’est pas sans rappeler les conditions qui prévalent sur la planète Mars, ce qui a  mobilisé la NASA dans une recherche d’exploration et d’utilisation  du site.

Après cette aventure ferroviaire, nous retrouvons CW pour aller voir un cratère de MINA ALTAYA.

Il nous reste une cinquantaine de kms avant de nous perdre à Corteconcepcion, au mirador de la CRUZ à la Sierra de MORENA.

Les pommiers sont fleuris, le printemps s’impose à nous!.

Nous sommes seuls au bout du monde sur l’AERA de DESCANSO LA CRUCESITA pres du village de CORTECONCEPCIO

Mercredi 22 mars

16° au lever GRAND CIEL BLEU!

Hier nous avons observé une cigogne noire au dessus de CW puis un peu plus tard un Aigle de Bonelli.

Puis nous avons vu un ciel étoilé sans une lumière d’origine humaine : Fantastique!

Les point blancs sont des étoiles!

Nous partons ensuite avec CW dans les rues (ruelles) très étroites du village où, bien sûr, on ne se fait pas remarquer …

Ce matin nous avons au programme visite des chênaies, où sont élevés les cochons ibériques qualité BELLOTA.

chênaies composées de chênes verts et de chênes lièges.

Nous sommes reçus par la propriétaire des lieux, 80 ans qui nous fait visiter sa maison : un musée où elle a reçu le roi Juan Carlos. la cave à jambon Jamones Eíriz Jabugo, depuis quatre générations.

Un Jambon Pata Negra est un jambon qui provient de porcs de race 100% ibérique et alimentés en liberté avec des glands (bellotas).

Chaque cochon dispose d’un hectare où il peut se nourrir jusqu’à 12 kg de glands par jour.

Pour obtenir la meilleure qualité de jambon pata negra, il est essentiel que le porc soit de race ibérique, qu’il soit alimenté à base de glands sur l’écosystème de la dehesa du parc naturel de la sierra de ARACENA, et que les pièces soient élaborées de façon artisanale et séchées dans des séchoirs naturels.

Le processus d’élaboration comprend 4 étapes,

  1. Salaison et lavage
  2. Stabilisation
  3. Séchage et maturation avec formation du pénicillium 7 mois
  4. Affinage 2 à 3 ans

Et pour finir la visite, dégustation de jambon… arrosé de vins locaux de raisins, de cerise et d’orange.

Lez Portugal attendra demain! nous décidons de passer une nuit de plus au bout du monde!

Ce soir, Gaby a de la visite

Jeudi 23 mars

Ciel bleu au lever avec 11°

Départ 9h30. Nous repassons vers une mine de Riotinto en pleine activité.

Nous nous dirigeons donc vers le Portugal, 205 km et franchissons la frontière à 12H00 en fait 11h00 avec l’heure de décalage du Portugal.

Nous posons CW au camping OLHAO, au bord de l’ océan atlantique, pour 2 nuits juste à côté du parc réserve Quinta de Marim où nous allons observer quelques oiseaux. N’ayant pas voulu m’embarrasser de ma longue-vue, je reste un peu sur ma faim : des oiseaux il y en a, mais un peu loin, même avec des jumelles. Nous recommencerons demain avec l’équipement adéquat.

Nous identifions malgré tout La Pie bleue, la Grande échasse, des Flamands roses, quelques Aigrettes garzette , Hérons garde-boeufs et Huppe fasciée.

Nous rentrons à 18h30 dans CW pour préparer notre sortie de demain en bateau pour un bird-watching en mer.

Vendredi 24 mars

Réveil à Olhão

Olhão est une municipalité du Portugal, située dans le district de Faro et la région de l’Algarve. C’est une ville de pêcheurs pleine de vie dont les maisons blanchies à la chaux évoquent l’Afrique du Nord.

Lever avec 16° petit déjeuner sous un beau ciel bleu.

Nous rejoignons à bicyclette le port pour embarquer sur notre petit bateau pour un bird-watching dans la lagune avec le ROTA DAS ILAS qui propose également des sorties vers les îles avec repas sur l’île des pêcheurs.

Notre capitaine nous conduit vers des sites assez riches en limicoles et autres espèces aviaires.

Courlis corlieu , Sterne Caugek , Grand Cormoran, Goéland d’Audouin, Balbuzard pêcheur

Nous revenons au port à 12h30 et nous dirigeons vers un restaurant recommandé par notre capitaine.

Nous y dégustons la spécialité locale: la cataplana de poissons et fruits de mer.

Retour à CW pour libérer notre Gaby.

Puis vers 16h, nous repartons vers le parc Quinta de Marim équipés cette fois de la longue vue.

Quelques photos en digiscopie: Héron garde-boeufs, bécassine des marais, et Sterne Caugek

Samedi 25 mars

Lever avec 16°

Après un court passage à Almancil et Quarteira où nous n’avons vu que des golfs et des hôtels de luxe, nous quittons le bord de mer qui ressemble à nos côtes balnéaires et nous nous enfonçons dans les terres portugaises.

55 km après nous posons CW à SILVES .

SILVES est une ville historique qui était à l’origine l’ancienne capitale de l’Algarve, à l’époque des Maures (IXe-XIIe siècles).

Nous visitons la forteresse :

nSitué au sommet d’une colline, l’imposant château de Silves est d’origine romaine, mais ce furent les Arabes qui, entre les VIIIe et XIIIe siècles, édifièrent le magnifique château existant de nos jours. Construit en grès de Silves, le château a une forme polygonale irrégulière et présente une porte principale flanquée de deux tours défensives, trois tourelles et sept pans de muraille, où les visiteurs pourront parcourir le chemin de ronde. À l’intérieur du château, on pourra observer divers vestiges de l’occupation musulmane, en particulier un silo qui servait au stockage de céréales et une citerne couverte d’une voûte qui repose sur cinq arcs en plein cintre. Bien qu’il ait été reconstruit au XIIIe siècle, après la conquête de la ville aux Maures par Paio Peres Correia, le château de Silves est le meilleur exemple d’architecture militaire arabe existant au Portugal.

Dimanche 26 mars

16° au lever et toujours grand ciel bleu.

Nous quittons SILVES pour nous diriger vers LAGOS, ses plages, ses golfs mais surtout pour nous, ses célèbres rochers.

Et sa falaise!

Quelques courses “ravitaillement” à l’Intermarché de Lagos ouvert ce dimanche à 13 h!

Nous nous dirigeons ensuite vers Sagres et le cap saint Vincent – Cabo de São Vicente.

Le cap Saint-Vincent  est un cap dans la circonscription (ou freguesia) de Sagres(municipalité de Vila do Bispo du district de Faro) dans la région de l’Algarve.

Il représente la pointe extrême ouest de la côte méridionale du Portugal et l’extrémité occidendale du golfe de Cadix. Il marque en même temps la pointe extrême sud-ouest de la péninsule Ibérique ainsi que celle du continent eurasiatique.

Il est vu comme un des “Finistères” (finis terrae), l’un des bouts du monde connu, où se forment les tempêtes,

Une petite pause déjeuner pour gouter une spécialité pâtissière portugaise PASTEL DE NATA.

Nous faisons un court arrêt au Fort de BELICHE, qui est fermé.

Ce fort, dédié à Santo António, a été construit sous les règnes de D. Manuel ou D. João III, à une date indéterminée, mais avant 1587 – car il est dessiné sur la carte de cette région au moment de l’attaque de Francis Drake. Sa fonction était de contrôler une zone de débarquement éventuel et de protéger les pêcheurs qui y disposaient d’un cadre de pêche au thon.

À l’intérieur, il y a une chapelle dont le patron est Santa Catarina.

Nous posons CW au camping de ORBITUR de SAGRES dans une pinède ou nous passerons une nuit.

Autour de la péninsule Ibérique 2ème semaine

Nous commençons notre seconde semaine

CW a parcouru 1864 km et à consommé 10,5 l au 100.

Beau temps au départ de Benacãssimm à 10h15. 

Direction Murcia, en traversant des paysages désespérément arides et pourtant cultures extensives de fruitiers, mais où donc est l’eau?

En approchant de Murcia, un peu de vert… pour effacer l’angoisse. Immense ville de Murcia : nous nous posons sur l’aéra camper Carril Pollos 49, N37°59’50.75 W1°9′ 30.48, clos et sous surveillance avec électricité, eau, sanitaires á disposition pour 21€ les 24h.

Après le déjeuner tardif à 14h, nous prenons les vélos pour aller au centre historique : en principe 4,5km.

31° à 14h00

LA cathédrale Sainte-Marie, communément appelée cathédrale de Murcie, est le principal édifice religieux de la ville de Murcie en Espagne.

Nous rentrerons à la nuit tombante après 54 km de vélo ! heureux de retrouver CW après quelques fausses routes malencontreuses qui nous ont fait arriver à une aire de camping-car à l’opposé de la ville….. imaginez notre désarroi!

Rencontre sympathique avec nos voisins suisses. avec qui échangeons à propos de la Norvège.

22°C à 22h.

Mardi 14 mars

Départ 10h00 pout TABERNAS 180 km

Nous faisons le plein de gasoil :1,639 € le litre

Nous arrivons à 12h30 au camping

LITTLE TEXAS – N 37° 5′ 42,83 W 2° 17′ 17.13

Aprés déjeuner, nous partons à bicyclette vers le désert de TABERNAS

Le désert de Tabernas est un désert situé en Espagne dans la province d’Almería, environ 30 kilomètres au nord de la capitale Almería, dans la municipalité de Tabernas. Avec un climat désertique froid (BWk dans la classification de Köppen), il s’agit de l’unique véritable désert d’Europe.

les autres zones du continent appelées « déserts » étant en réalité des zones semi-désertiques. La superficie occupée par le désert est en expansion en raison du réchauffement climatique

Il est protégé comme une région sauvage (Parc naturel du désert de Tabernas) depuis 1989, et s’étend sur 280 kilomètres carrés

En fait, le désert de Tabernas peut être considéré comme le seul désert d’Europe où les précipitations sont inférieures à 250 mm3 par an.

Un lieu de tournage !

Depuis le milieu du XXe siècle, le désert de Tabernas a été un véritable décor à ciel ouvert pour de nombreuses productions cinématographiques se déroulant dans le Far West, grâce à l’incroyable similitude du paysage.

De nombreux producteurs d’Hollywood ont choisi ce désert spectaculaire comme lieu de tournage de leurs longs métrages. Des films américains, mais également des films italiens, qui mettaient en scène le Far West pur et authentique, ainsi que de véritables superproductions comme Indiana Jones (qui montrait au spectateur les sites les plus reculés de déserts africains imaginaires, mais sans quitter le désert d’Almeria) ont choisi ce lieu exotique pour développer leurs intrigues.

On dit que Clint Eastwood a été l’acteur qui a foulé le plus souvent ces scènes et décors andalous, et que Sergio Leone a été le réalisateur le plus présent. Aujourd’hui, ce genre cinématographique est quelque peu passé de mode, ce qui a conduit à ce que l’éclat des projecteurs s’estompe. Du moins en partie ! Car plusieurs parcs thématiques ramènent le tournage à la vie pour que nous puissions en profiter lors de notre prochaine visite dans le désert de Tabernas.

Au passage, nous faisons une dégustation d’huile d’olive à l’Oro Del Déserto.

Retour au camping après 26 km .

Mercredi 15 mars :

Beau temps au lever, 11° à 9h00.

Il faut noter que depuis notre départ nous n’avons pas encore eu une goutte de pluie…

Nous quittons le camping du Little Texas et partons en direction de TABERNAS .

A peine sortis, le tiroir de casseroles se retrouve par terre ( mal fermé, non verrouillé) : le temps de remonter les glissières et nous repartons pour explorer le désert, lieu de tournage de plusieurs films dont les “westerns spaghetti”