
Ma montagne
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À ma porte, trois sommets aux dents acérées,
C’est une ligne brisée sur fond azuré.
Ici, point de marée pour nous faire voyager,
Un regard suffit et nous laisse imaginer…
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Des nuages cotonneux languissent sur les sommets,
Couronne royale sur des têtes escarpées ;
Ce sont des vaisseaux blancs et sans voiles
Qui nous emmènent indolents vers les étoiles.
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Nous avons une montagne comme horizon,
Des vagues de sapins sur une mer émeraude
Parfois saupoudrée par une écume neigeuse.
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Sur les cimes, ballons ou pics, le chant du torrent
Remplace avantageusement le fracas des brisants.
Le vent soupire entre les vallées bienheureuses.
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Guy E – juin 2021
J aime beaucoup ce poème qui laisse l imaginaire faire son chemin. Bravo