En allant en Vendée

cela fait 2 mois que Canariwolf CW, notre camping car, piaffe dans notre cour !

Il est temps de hisser les voiles : cap à l’ouest..

La carte de notre trajet

Jeudi 22 septembre 280 km

Départ à 9h30 en direction du Morvan et nous nous posons à Saint Brisson, au bord du lac du Taureau – petite promenade devant la Maison du Parc, propriété de 40 hectares, un cadre naturel, harmonieux et préservé, avec des étangs, des petits plans d’eau, des arbres centenaires, une bibliothèque, un jardin botanique, un arboretum, un verger conservatoire, un sentier de découverte de l’étang Taureau. la Maison du Parc abrite aussi le centre de l’écomusée du Morvan, le musée de la Résistance, une exposition d’artisans-producteurs.

Nous repartons ensuite vers le lac des Settons : un lac sans eau ! la restauration du barrage du lac des Settons avec en point d’orgue la vidange complète du lac a commencé le 19 août . Les travaux devraient prendre fin au printemps pour la saison touristique 2023.

Nous faisons notre premier bivouac sur un parking en retrait devant ce lac à sec.

Vendredi 23 septembre 176 km

Départ à l’heure habituelle pour Mehun sur Yèvre , jolie petite ville médiévale qui fut la Capitale royale sous Charles VII .

Nous partons nous y promener en passant par les jardins du duc de Berry, parcourus par les méandres de la rivière, pour grimper ensuite vers la collégiale Notre Dame de style roman qui séparait la ville haute où se dressait le château de la ville basse.

Jeanne d’Arc arrive à Mehun-sur-Yèvre vers la fin d’octobre 1429. Elle venait de faire couronner le roi Charles VII à Reims.

À Mehun, Jeanne d’Arc logeait dans l’une des maisons de Renault Thierry, alors chirurgien du roi. La tradition orale fait de l’actuel hôtel Charles VII, nommé dans des textes anciens l’hôtel pucelle, la maison où elle logeait.

Dans la chapelle du château, le roi Charles VII remit à Jeanne d’Arc, le 29 décembre 1429, ses lettres d’anoblissement. Cette charte anoblissait Jeanne et toute sa famille.

Nous posons CW au bord d’un petit canal sur une aire gratuite .

Samedi 24 septembre

Nous partons vers 9h00 pour Loches.

Loches est une commune française située dans le département de l’Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Dès notre arrivée, nous arpentons les jolies ruelles de Loches jusqu’à nous retrouver face à l’impressionnante Cité Royale...

Pour pénétrer dans la cité, on passe sous l’imposante Porte Royale.

On plonge alors dans l’Histoire en découvrant le Logis Royal qui domine la ville . Ce palais était prisé des femmes de pouvoir, Agnès Sorel et Anne de Bretagne qui y ont résidé. On apprend aussi que c’est ici que Jeanne d’Arc a rencontré Charles VII pour le convaincre d’aller se faire sacrer à Reims!

Nous entrons dans la collégiale Saint Ours où se trouve le gisant d’albâtre d’Agnès Sorel posé sur son tombeau où repose bien son corps alors que son coeur se trouve dans l’Abbaye de Jumièges où elle mourut .

De retour à CW, nous déjeunons avant de repartir sans Gaby pour visiter le Donjon et le Logis royal, interdits aux chiens – après 2 heures de visite, nous rentrons sous la pluie et les grondements de l’orage.

Dimanche 25 septembre

Nous nous réveillons après une nuit très calme sur l’aire CC de Loches puis prenons la direction de Montrésor

50 km au Sud-est de Tours, Montrésor s’est posé sur les bords de l’Indrois où se reflètent les vestiges de la double enceinte de cette ancienne forteresse et son château Renaissance. Dans le village, les maisons aux murs de tuffeau blanc ou à colombages côtoient des habitations semi-troglodytiques.

L’arrivée des réfugiés polonais en Indre-et-Loire s’inscrit à partir de 1832, au lendemain de l’insurrection manquée de 1830 et de sa répression par l’armée russe. Les réfugiés opposants au régime tsariste appartiennent pour l’essentiel à la noblesse et à la bourgeoisie intellectuelle. En 1849, Xavier BRANICKI, fils d’une illustre famille polonaise, acquiert le château de Montrésor. 

Nous allons donc visiter ce château qui est resté figé depuis le décès de son dernier propriétaire le comte Xavier Branicki en 1879

Aucune autre modification que celles imposées par des réparations ou des améliorations du confort dans les parties habitées n’a été entreprise par ses descendants (familles Branicki, puis Rey)

Apres le déjeuner sur l’aire de CC de Montrésor, nous partons à vélo sur les rives de l’Indrois et ses balcons.

Le château de Montrésor, édifié sur un éperon rocheux, au flanc du coteau qui domine un méandre de l’Indrois, sur sa rive droite.

Après les services d’usage , nous allons poser CW au zoo de Beauval à Saint-Aignan.

Lundi 26 septembre

10 ° au lever, nous sommes prêts à 9h00 pour l’ouverture du zoo.

Que dire, sinon un magnifique zoo où nous pouvons voir dans des milieux bien adaptés, des animaux de toutes espèces et de tous continents sans compter le grand dôme tropical : un biotope extraordinaire.

Une télé-cabine permet de survoler le parc et ainsi de voir nombre d’animaux depuis les airs.

Evidemment, l’attraction phare est la maison des pandas ! mais nous avons été impressionnés par d’autres animaux comme les gorilles , les lamantins , les hippopotames ainsi que par tous les innombrables oiseaux …

34 euros l’entrée par personne , ça le vaut bien!

Mardi 27 septembre

Journée de transition avec un temps maussade. Finalement nous posons CW à Valanjou : aire de camping car gratuite avec vidange eau et électricité gratuite.

Mercredi 28 septembre

Nous rejoignons l’île de Noirmoutier vers midi et nous posons sur la première aire: l’aire de Barbâtre gratuite pour cause de borne de paiement hors service.

Après déjeuner,retardés par une averse, nous partons à vélo vers le passage du Gois où nous arrivons alors que la marée montante a déjà commencé sa progression . Nous ne ferons pas la traversée complète par prudence et nous attendrons l’arrivée de la mer sur la digue.

Nous poursuivons avec la visite du polder de Sebastopol qui est une réserve ornithologique remarquable. Une petite sortie de 20 km qui aura agréablement occupé notre après-midi.

Jeudi 29 septembre

Nous quittons notre aire de Barbâtre pour nous rejoindre le centre de l’île et poser CW à La Gardinière.

Après la pluie du matin, nous partons au petit marché local de La Guérinière .

De retour sur l’aire pour déjeuner, nous repartons ensuite sur les pistes cyclables qui longent la mer en direction du Gois mais surtout de la réserve de Sébastopol, mais le temps menaçant nous incite à rentrer tout juste arrivés près du passage du Gois. La pluie nous rattrape mais ne nous emêpche pas de faire une halte au port du Bonhomme.

Vendredi 30 septembre

Nous continuons notre exploration de l’île en allant à la ville de Noirmoutier-en-l’île et son marché du vendredi en cette saison : beaucoup de produits locaux surtout au marché couvert.

Nous partons ensuite à vélo à la pointe de l’île: pointe de l’Herbaudière et retour par Le Vieil.

Samedi 1er octobre

Après une nuit de tempête, le ciel se calme vers 9h00 et le soleil se montre, nous allons donc musarder dans les rues et ruelles de Noirmoutier en l’île.

Nous entrons dans l’hôtel Jacobsen pour une visite interessante en parcourant 10 salles :

– la carte animée de la formation de l’île
– les écrans d’interviews sur les polders, le passage du Gois, la défense contre la mer
– la salle des arts décoratifs (meubles de port, porcelaines de Chine…)
– la navigation et les échanges
– le phénomène balnéaire…

sont présentés dans cet hôtel particulier d’armateur de 1761, agrandi vers 1802 et inscrit Monument Historique pour ses décors néo-classiques, ses boiseries, ses chambres ornées de papiers-peints du XVIIIe siècle, restaurées et remeublées.

Il nous faut ensuite attendre la fin d’un mariage pour visiter l’église Saint Philbert et sa crypte :

Construite sur les fondations de l’ancienne abbatiale bénédictine, fondée vers 674 par le moine Saint-Philbert. La crypte, classée Monument Historique, est le seul vestige de l’abbatiale. Elle conserve le tombeau vide, construit après que le corps de Saint-Philbert ait été transporté à Tournus, lors des invasions normandes du IXe siècle.
Construite à la fin du XIe siècle, l’église est dotée d’un choeur de style roman et d’une nef de style gothique. Elle est située face à l’ancienne entrée du château, aujourd’hui murée.

Il est alors Midi et le restaurant Le Castel nous ouvre ses portes: très bon accueil avec une très bonne cuisine

Dimanche 2 octobre

La pluie et le vent ont repris vers 4h00 du matin mais le ciel s’apaise vers 8h00 ce qui me permet d’aller à la boulangerie locale pour acheter quelques viennoiseries et patisseries.

Après les vidanges et remplissage d’usage, nous quittons Noirmoutier pour Saint Jean de Monts où nous arrivons pour la manifestation hippique CAVAL’OCÉANE.

Une promenade sur la plage et une Galette Normande nous permet de patienter jusqu’à 14h00 pour le concours hippique.

Nous allons en milieu d’après-midi midi poser CW à Sallertaine, charmant petit village d’artisans.

aire de cc de Sallertaine

Petite sortie en vélo pour repérer les lieux et ainsi préparer notre sortie de demain.

Lundi 3 octobre

Nous partons pour un circuit de 20km à vélo à travers le marais vendéen en passant par le moulin de Rairé puis par la Bourrine à Rosalie.

La bourrine est une habitation traditionnelle du Marais Breton Vendéen.

La bourrine à Rosalie est nichée dans un lieu calme et verdoyant, entouré de canaux et de peupliers. Elle porte le nom de la dernière habitante qui y a vécu jusqu’en 1971.

Le moulin de Rairé

Construit en 1555, cet édifice seigneurial est le seul moulin à vent de France à avoir toujours tourné sans interruption.
La famille BURGAUD-BILLET, descendante d’une longue lignée de fariniers, persiste à faire travailler cette machine fascinante dans le respect des techniques d’autrefois.

La pluie, un crachin bien pénétrant, nous rattrape et nous retrouvons CW pour nous sécher.

L’après-midi, nous posons CW à Saint-Hilaire-de-Riez sur un parking CC en bordure de mer :

une promenade à pieds le long de la plage jusqu’aux Cinq Pineaux

Les Cinq Pineaux sont observables dans la mer de Sion-sur-l’Océan. Ces cinq bouts de roche, qui formaient auparavant un cap, on subit un phénomène d’érosion leur donnant leur forme actuelle. Comme sortis de nulle part, deux légendes racontent comment les cinq pineaux ont atterri dans l’océan.

Mardi 4 octobre

Le soleil est revenu , nous partons donc à Saint Gilles Croix de Vie à vélo par le bord de mer , la Corniche vendéenne et le trou du diable.

Après quelques achats au Comptoir de la mer, une visite de l’église Saint Gilles et une promenade dans la rue piétonne, nous rentrons vers CW.

Après le déjeuner nous allons à Apremont pour visiter le château, hélas celui-ci est fermé ainsi que son parc; nous repartons donc vers les Sables d’Olonne et posons CW à jard sur mer , sur l’aire de camping car Park, proche de la plage.

Mercredi 5 octobre

Nuageux mais doux

Nous visitons la maison de Clémenceau sa dernière demeure qui est restée figée dans son état depuis le décès du Tigre..

Nous déjeunons sur l’aire avant de partir pour le départ de la randonnée de la pointe du Praye jusquà la plage de la Mine face à la plage du Veillon.

Après s’être fourvoyés aux Sables d’Olonne, nous repartons à l’aire cc de Jars sur Mer.

Jeudi 6 Octobre

Nuit fraiche 9 °

Nous partons pour la Faute sur Mer et posons CW sur l’aire camping car park “Les Amourettes” après avoir fait quelques courses.

aprés le déjeuner , nous visitons le marais de la pointe D’Arçay ou nous observons quelques limicoles

Vendredi 7 octobre

Nous quittons l’aire camping car park “Les Amourettes” pour la pointe de l’Aiguillon à marée basse.

Puis nous prenons la direction Maillezais et de son abbaye

La cathédrale Saint-Pierre de Maillezais est une ancienne église abbatiale, convertie en 1317 en cathédrale.

Apres le repas sur place nous partons à Echiré et son château Coudray Salbart:

Bâti dans la 1ère moitié du XIIIè s., le château-fort de Coudray-Salbart est une forteresse militaire remarquable. 14 salles dans un état exceptionnel de conservation dont 12 salles voûtées de styles architecturaux variés.
Un système de défense comportant une gaine périphérique (couloir à l’intérieur des courtines) unique en Europe.
Une histoire mystérieuse : Le premier document décrivant cet édifice date de 1460, alors que le début de la construction remonterait à 1202/1204.

Nous posons alors CW au bord de la Sèvre Niortaise

Samedi 8 Octobre

Départ pour le village médiéval de Chauvigny . Repas sur l’aire du village avant d’arpenter les ruelles du village Donjon de Goujon, collégiale Saint Pierre et Château d’Harcourt .

Après avoir refait le plein de gasoil et de Gpl à la station des monts de Guéret( les entrepôts d’essence sont bloqués par les grévistes), Nous posons enfin CW prés de Montluçon à Néris les Bains sur l’aire camping car Park.

191 kms pour se rendre de Chauvigny à Néris-les-Bains

Dimanche 9 octobre

Beau temps 9°C à 9h. 

Nous partons pour Cluny à 190 km de là.

Arrivés à midi, petit déjeuner avant de partir visiter la cité et l’abbaye de Cluny. Les vestiges de l’abbaye se réduisent à 8% de ce que fut la plus grande église chrétienne avant la construction de la cathédrale Saint Pierre de Rome ; elle a en effet été démantelée après la révolution, étant devenue carrière de pierres : encore un gros gâchis !

L’abbaye de Cluny est une abbaye bénédictine située dans le département français de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Fondée le 11 septembre 910 (ou 909) par le duc d’Aquitaine et comte d’AuvergneGuillaume Ier, devenue le symbole du renouveau monastique en Occident, Cluny fut un foyer de réforme de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge classique.

Il ne subsiste aujourd’hui qu’une partie des bâtiments, faisant l’objet de protections au titre des Monuments historiques.

L’ancienne abbaye dispose du Label du patrimoine européen. Les bâtiments de l’abbaye abritent depuis le début du  xxe siècle l’un des huit centres de l’école des Arts et Métiers, grande école d’ingénieurs française.

Road trip en Norvège semaine 11

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Lien vers la douzième semaine cliquez ICI

Itinéraire complet de notre Road-trip en Scandinavie. (en construction) ICI

Nous commençons ce jour notre 11ème semaine avec 10815 km au compteur et toujours 9,5l/100

Nous voyons hélas le retour se profiler: bonne ou mauvaise chose… pour repartir, il faut bien revenir!

Ce matin nous avons rencontré un jeune couple qui partait pour un an faire le tour de l’Europe, ça nous tente bien!

Un petit retour en arrière pour raconter la fin de soirée du dimanche 10

Dimanche 10 juillet 18h30

En effet nous étions partis pour prendre le ferry à Lysebotn ; mais après l’avoir attendu 2h30 dans la file, nous voyons arriver un tout petit ferry qui ne peut charger qu’une dizaine de véhicules, nous n’avions évidemment pas réservé, après vérification, le prochain disponible est pour mercredi! et CW est un peu trop grand…

La seule alternative est de remonter notre jolie route à 10% et ses jolis lacets. CW piaffe , moi aussi.

Fatigués , nous trouvons un bivouac dans la montagne seuls au monde!

De Lysbotn à Preikestolen 123km

Lundi matin 11 juillet Nous avons donc passé la nuit en bivouac à 1000 m d’altitude dans un cadre magnifique, réveillé le matin par le carillon des moutons venus paitre et se gratter contre CW.

Repartis sur notre jolie route 450, nous faisons une pause pour admirer tout les cairns le long de la route; les mares sont pleines de tétards.

Nous passons par Sinnes pour rejoindre Lauvvik.

Nous rejoignons donc le Lysefjorden par l’autre extrémité à Lauvvik

La route a été construite comme route de travaux lors de la construction de la centrale hydroélectrique de Tjodan et a été officiellement inaugurée en 1984. Avant cela, les bateaux étaient le seul moyen de communication régulier avec le monde extérieur pour les habitants de Lysebotn. 

De Lysebotn, la route traverse d’abord un tunnel de 1 100 mètres avant de continuer jusqu’à la montagne autour d’une série de 27 virages en épingle à cheveux. Au sommet de l’ascension (640 mètres) se trouve le restaurant panoramique Øygardstøl et le parking pour la montée vers Kjerag. 

Arrivés à Lauvvik , nous prenons le ferry qui nous fait traverser le Lysefjorden puis nous montons la route qui nous emmène vers la mythique randonnée du Preikestolen.

Preikestolen est une imposante falaise de Norvège qui culmine à 604 mètres au-dessus des eaux du Lysefjord. Attirés par le point de vue offert au bord du vide, les milliers de randonneurs qui se rendent sur le site chaque année en font un des plus importants sites touristiques du pays.

La randonnée du Preikestolen mène jusqu’à Pulpit Rock, incroyable falaise suspendue à 600 mètres au dessus du magnifique Lysefjord. Du haut de ce promontoire naturel, la vue sur le fjord est spectaculaire. La randonnée du Preikestolen demande quelques efforts, vite récompensés par l’incroyable panorama que nous découvrons au sommet.

La distance à parcourir  n’est donc pas très élevée, mais la nature du terrain complique parfois un peu les choses. La randonnée se fait en effet quasiment uniquement sur un terrain rocheux, à passer de caillou en caillou, ce qui se révèle parfois un peu acrobatique. 

La montée peut être un peu physique, mais  le plus difficile est la descente : les genoux et les chevilles souffrent pour amortir la descente des hautes marches formées par les rochers. 

Il est impératif d’avoir de bonnes chaussures de marche

Partis à 14h00, nous retrouvons CW à 18h00 après 10km de marche et 600m de dénivelé.

Nous reprenons enfin la route pour nous arrêter au premier camping , le Preikestolencamping : une quinzaine de camping-car italiens (est-ce les mêmes qu’aux Lofoten?) occupent et bouchonnent l’entrée. Nous le saurons plus tard, il y a avait des navettes possibles à partir du camping pour la randonnée du Preikestolen.

Enfin installés, Chantal se met à faire une petite lessive.

Puis nous galérons mais réussissons à prendre notre billet de ferry pour retrouver le Danemark dans un premier temps…

traversée Kristiansand -Hirtshalsle 18 juillet à 14h30

Mardi 12 juillet aujourd’hui CW reste à quai , il est sûrement un peu fatigué et nous oblige à prendre un peu de repos .

Lever avec 17° – Nous décidons de nous accorder une journée totale de repos, une fois n’est pas coutume.

Une petite marche dans l’après-midi nous permet de nous dégourdir les jambes.

Mercredi 13 juillet – réveil en fanfare ; un gros orage résonne dans la montagne avant de se déverser sur nous , CW en ressort tout blanc! il fait 13°

Camping du Preikestolen à Sandnes – 63 km

Nous prenons la direction de Stavanger empruntant 2 tunnels sous la mer, le premier de 14,3km et le second de 6,3 km.

Nous tournons un peu dans la ville avant de trouver un parking pour CW proche du centre et des quais où 3 bateaux de croisière déversent leur flot de touristes qui abreuvent les commerces de souvenirs , magasins de luxe, bars et resto .

Pour faire une mini croisière de 2h30, sur le Lysefjorden, nous choisissons un bateau de la compagnie Nordled qui nous emmène voir les très beaux paysages le long du fjord. L’aller se fait hélas sous la pluie, nous aurons du ciel bleu et du soleil pour le retour.

A peine débarqués, nous nous joignons aux touristes et par mimétisme, faisons quelques emplettes pour avoir chaud cet hiver : peau de renne et plaid en laine de mouton norvégien plus chaude que la laine de mouton français!

Satisfaits de nos achats, nous cherchons puis rentrons au musée du pétrole : intéressant, mais nous n’avons pas tout compris.

Enfin une balade dans le centre ville aux maisons en bois colorées termine la journée, nous retrouvons CW puis nous dépêchons de sortir de cette zone très urbanisée.

Stavanger est une ville du sud-ouest de la Norvège.. Le musée norvégien du Pétrole présente l’industrie pétrolière avec des plates-formes submersibles, un grand outil de forage et une rampe d’évacuation. La rue commerçante Øvre Holmegate est célèbre pour ses maisons colorées.

Nous roulons une vingtaine de km et dénichons un bivouac prés d’un arboretum : zone tranquille et reposante.

Jeudi 14 juillet 53km – averses de pluie – 16°

De Sandnes (Sud de Stavanger) à Egersund

Ce matin, nous restons tranquilles pour suivre le défilé du 14 juillet .

Depuis notre arrivée en Suède, nous ne pouvions plus regarder la télé, étant trop haut en latitude. Maintenant que nous sommes au Sud de la Norvège, ce matin sur le parking du REMA supérette locale, nous avons récupéré le satellite et ainsi pu suivre le défilé au complet sans griller le peu de “Data” qu’il nous reste.

Miracle, la télé réapparaît le 14 juillet!

Nous attendions bien sûr le passage des hélicos, trop rapide, trop court, heureusement toutes les vidéos envoyées par Florian ne nous ont pas laissés sur notre faim.

Encore merci Florian pour cette belle journée que tu nous as fait vivre.

Nous écoutons ensuite l’interview de notre Président.

Il est 15h00 : il fait beau mais la météo qui se dégrade sérieusement demain nous incite à modifier notre programme et effectuer la randonnée du Trollpikken cet après-midi -environ 5km.

Le Trollpikken se trouve dans le Magma Géopark . Il y a 1 500 millions d’années, la région avait un paysage de magma incandescent et de hautes montagnes. Pendant des millions d’années, les glaciers ont contribué à former le paysage que nous voyons dans la région aujourd’hui. Le principal type de roche est l’anorthosite, qui est plus commune sur la Lune qu’à la surface de la Terre.

Le Trollpikken (« pénis du troll » en français), est une formation rocheuse de forme phallique située sur une falaise non loin de la commune d’Eigersund, au sud-ouest de la Norvège.

Le rocher, sortant d’une falaise à une hauteur de près de 12 mètres, ressemble à un pénis en érection. Curiosité locale, cette roche de 10 tonnes concourt au tourisme dans la région, un parking ayant été aménagé pour l’admirer.

La reconstruction du « Trollpikken » :

Le 24 juin 2017, le rocher est vandalisé et découvert en contrebas de son emplacement habituel. Une collecte de fonds sur un site de financement participatif permet de récolter quelques 227 000 couronnes (près de 24 000 euros) pour recoller les morceaux. Fixée de nouveau à la paroi rocheuse avec des fixations métalliques complétées par de la colle et du ciment, l’évènement a valu une soudaine notoriété à la formation géologique dans le pays.

Nous bivouaquons sur le parking du Trollpikken.

Vendredi 15 juillet 16° au lever après une nuit très calme, la météo assez instable alterne entre soleil et grain. 70km entre Trollpikken et Helleren

De Trollpicken à Helleren

Nous restons dans le Magma Géopark :

Le Magma Geopark est une zone de géologie magmatique unique. L’histoire a commencé il y a 1,5 milliard d’années, lorsque du magma incandescent et des montagnes vertigineuses caractérisaient la région. Pendant des millions d’années, les glaciers ont contribué à former le paysage caractéristique que nous voyons aujourd’hui. Bien que le magma se soit refroidi et solidifié et que les montagnes aient été usées, la région offre un aperçu des racines d’une ancienne chaîne de montagnes. Voici un type de roche appelé anorthosite qui est plus commun sur la Lune que sur Terre. L’une des immenses chambres magmatiques anciennes témoigne d’une évolution magmatique continue de l’anorthosite, roche magmatique la plus simple, à l’une des roches magmatiques les plus évoluées Quartz-Charnockite.

Une route très étroite , puis encore plus étroite nous conduit au parking du phare : Eigerøy Fyr.

De là, une randonnée de 5km nous offre un paysage inhabituel mais bien agréable.

Le phare d’Eigerøy est un phare côtier situé dans la commune de Eigersund, dans le Comté de Rogaland. Il est géré par l’administration côtière norvégienne. Le phare est classé patrimoine culturel par le Riksantikvaren depuis 1998.

Nous retrouvons CW, une pause déjeuner sur ce même parking.

Nous poursuivons jusqu’au site de Rossland :

“Le Rossland et Dieu “
La tête en pierre du dieu Rossland aurait été trouvée dans l’éboulis, sous l’autel de pierre au 18ème siècle. La tête mesure 61 cm de haut et est grossièrement taillée dans de la laboradorite locale. L’un des récipients en pierre a été retrouvé au même endroit. Les deux récipients ont des dépressions en forme de bassin qui indiquent une utilisation cultuelle.

Rossland – Centre pour un culte de la fertilité ?
Il est difficile de dire avec certitude si l’autel de pierre de Rossland était lié à un culte de fertilité, mais la tête et les vases en sont de solides indices. Si les vases sont préhistoriques, il est naturel de les interpréter comme des vases sacrificiels. Le sacrifice de cheval faisait partie du culte de Frey. Selon l’historien islandais Snorre Sturlason, le sang des chevaux était recueilli dans des bassins de sang sacrificiels et utilisé pour tacher l’autel. Une libation était alors bue à Froy pour une bonne récolte et la paix. D’autres reliques et noms de lieux témoignent qu’il y avait un centre pour un culte de la fertilité à Rossland au début de l’âge du fer. Le nom Rossland peut dériver du vieux mot norvégien pour cheval : hross.
En Norvège, toutes les reliques culturelles datant d’avant la Réforme (c’est-à-dire avant 1537) sont protégées par la loi.

La route 44 nous emmène naturellement vers Sogndalsstrand :

Sogndalstrand est un village portuaire de la municipalité de Sokndal dans le comté de Rogaland. Le village est situé à l’embouchure de la rivière Sokno où nous pouvons voir beaucoup de saumons remonter le cours d’eau. Chantal passera beaucoup de temps à essayer d’en capturer un lors de leur saut acrobatique… dommage que l’appareil photo soit équipé d’un grand angle !

Sogndalstrand est l'une des destinations touristiques les plus populaires du Rogaland et le seul village de Norvège où les bâtiments en bois des années 1700 et 1800 subsistent encore.