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Lundi 13 juin – Encore une semaine de passée, nous avons parcouru 7285 km et CW a consommé 9,4l/100 km

Ce matin lever très pluvieux et très couvert , nous sommes dans la brume et n’avons aucune vue sur les sommets environnants. Mais pour nous c’est une journée de transition , nous avons en effet réservé le ferry pour Bodø – départ 14h45. Ainsi nous quittons les Lofoten.



Nous arrivons à l’embarcadère à 11h00 après les services d’usage et déjeunons de mes prises halieutiques de l’avant veille.


La traversée par Ferry nous évite 453 km et 2 jours d’une route que nous avons déjà parcourue.
-Un petit mot sur les rorbuer :
En norvégien, ror signifie « rame » ou « ramer », et bu, « petite maison ».
Le pluriel norvégien de rorbu est rorbuer.
Un rorbu est une cabane construite en bois, bâtie sur la côte norvégienne sur pilotis, directement sur les rochers. Généralement, un rorbu est peint de couleur rouge, avec des liserés blancs sur les côtés et autour des portes et fenêtres. On les trouve principalement dans le nord du pays, tout particulièrement dans les îles Lofoten.
Les rorbu ont été construits dans des régions de Norvège où la pêche (principalement la pêche à la morue) était une activité importante mais saisonnière, ayant lieu pendant les mois d’hiver . Ces cabanes permettaient un accès direct à la mer et un déchargement aisé des poissons. Souvent, plusieurs pêcheurs se partageaient le bâtiment. Dans certaines régions, les rorbuer appartenaient à des hommes d’affaires aisés qui les louaient aux pêcheurs. Actuellement, les rorbuer sont principalement loués aux touristes. Traditionnellement spartiates, ces cabanes ont été restaurées et leur intérieur modernisé.




Le camping choisi pour poser Cw est fermé! donc nous nous posons devant à côté de la rivière

Mardi 14 juin – 101 km de Bodø à Saltstraumen en passant par Fauske

Lever encore très pluvieux , il a plu toute la nuit..
Nous sommes à côté de l’aéroport de Bodø et le premier avion a décollé à 7h15.
Nous allons à 1 km de là, visiter le Norsk Luftfarstmuseum.
Il s’agit du musée national de l’aviation et donc le plus grand de Norvège. équivalent du Bourget pour nous Français. Installé à l’endroit même de l’ancien aéroport et de sa tour de contrôle qui est visitable, il offre une reconstitution historique de l’aviation aussi bien militaire que civile, le bâtiment lui-même a la forme d’une hélice, vu du ciel. C’est l’occasion de plonger dans l’histoire et notamment 1910, date de l’arrivée des avions et aviateurs norvégiens…Il y a deux très grandes salles : une pour l’aviation civile, l’autre pour l’aviation militaire très richement agencées, on peut y voir des mises en scène très vivantes.








Après quelques courses au KIWI local ,nous déjeunons sur le parking du musée.
Nous partons ensuite sur Fauske où se trouve une station LPG. 50 km aller et 50 km retour pour trouver du GPL. il pleut toujours et nous sommes dans la brume.
Nous allons directement à Saltstraumen
Le Saltstraumen est un détroit de Norvège situé entre les îles de Straumøya et de Knaplundsøya qui forment un rétrécissement du Saltfjord. Il est connu pour ses courants de marée parmi les plus puissants du monde et pour être le candidat à la localisation du maelstrom.
Saltstraumen signifie donc « courant de Salten ».
Une configuration fait qu’entre chaque étale de marée, de grandes masses d’eau circulent par le détroit, plus de 400 × 106 m3, créant ainsi de forts courants de marée parmi les plus puissants au monde, jusqu’à une vitesse de vingt-deux nœuds soit 40 km/h, et des tourbillons atteignant dix mètres de diamètre et cinq mètres de profondeur. Au plus fort de la marée, la différence de niveau entre les deux parties du Saltfjord peut atteindre un mètre. En revanche, à l’étale, les niveaux s’équilibrent ce qui permet le passage d’embarcations sans difficultés particulières.






Quels remous, j’en suis tout retourné!

Ah oui , au fait, il pleut toujours alors pour faire sécher le linge c’est pas simple!

Mercredi 15 juin. 171 km de Saltstraumen à Furøy sur le Holandsfjord

Une matinée encore humide mais le temps est en voie d’amélioration…nous continuons notre descente vers le Sud en traversant des paysages hélas encore trop embrumés. Partout l’eau coule en d’immenses cascades.








Après avoir vu un élan , nous déjeunons en face du grand glacier Svartisen que nous approcherons demain.






Un glacier d’envergure
De par sa superficie de 370 km², Svartisen est le deuxième glacier de Norvège après le glacier de Jostedal. Il s’étend sur les communes de Meløy, Rødøy, Beiarn et Rana, entre le Holandsfjord, le Glomfjord et le Melfjord à l’ouest, et Blakkadalen à l’est.
Bien qu’il soit le glacier le plus bas du continent européen avant la dernière période de glaciation, Svartisen abrite plusieurs montagnes de plus de 1 500 mètres d’altitude. À l’ouest, le Snøtinden culmine à 1595 mètres, tandis que les pics du Sniptinden et d’Istinden à l’est se dressent respectivement à 1586 et 1572 mètres d’altitude.
Il y a de cela des siècles, les glaciers de cette région étiraient leurs « langues » jusqu’à la côte. Engabreen, un bras du glacier de Svartisen, s’étire aujourd’hui quasiment jusqu’au Holandsfjord. Toutefois, les changements climatiques au cours du siècle dernier ont provoqué un recul des glaces de près de deux kilomètres et ce, jusqu’aux années 1960. Le glacier a ensuite commencé à s’élargir dans les eaux mais ces dernières années, le processus de fonte a repris.
Nous posons CW au camping de Furøy et la magie opère, le soleil apparait!
C’est parti pour une partie de pêche où je fais 5 prises en 20 minutes sous l’oeil médusé de quelques autochtones!

Nous en profitons pour effectuer un petite marche sur la presqu’île au milieu des tourbières et des plantes carnivores.





Au fait! les chaussettes sont enfin sèches!

A l’aurore boréale , j’ai dessiné un cercle
Tracé en bleu et blanc sur des terres aquarelles
Une ligne inscrite au milieu de l’arctique
Un trait virginal vers le zéro magnétique.
Jeudi 17 juin 15 km de Furoy au parking du ferry de Svartisen

9h30- nous quittons Furoy et arrivons sur le parking. Le ciel est légèrement nuageux .
Sur le parking ,nous faisons la connaissance d’un couple de Suisses de Genève, ainsi que celle d’un couple de français de Cannes avec qui nous passerons la journée à randonner jusqu’au glacier: 11 km aller retour.
Le ferry qui nous emmène au pied du glacier doit partir à 11h00. 210 Kr par personne soit environ 21€.
Nous traversons donc le Holandsfjord en bateau, puis après une randonnée de 5,5 km balisée en bleu, nous arrivons au pied du glacier .
Un paysage à vous couper le souffle, la nature à l’état brut ; splendide, imposante.
Malheureusement, ici aussi, la glace recule très rapidement et le glacier rétrécit.
























Un aperçu de la flore locale :
Les grassettes sont des plantes carnivores faisant partie de la famille des Lentibulariacées et du genre Pinguicula qui compte environ 75 espèces de plantes herbacées carnivores.







Nous finissons la journée dans le camion de François et Chantal qui nous ont gentiment conviés à prendre l’apéro avec un verre de rosé suivi de vin de Cahors et accompagnés de quelques tranches de saucisson d’élan. Après l’effort le réconfort!
Vendredi 17 juin 120km
Départ de Furøy en continuant sur la route 17 en direction du Sud – 14° au lever.




15h00 : nous en sommes à notre 3 ème ferry pour atteindre Lovund et ses macareux.
En chemin, quelques dauphins nous font une courte visite.
Lovund est une île et un village de la municipalité de Lurøy, dans le comté de Nordland, en Norvège. L’île est située à l’ouest des îles Solvær et au sud-est des îles Træna. Lovund est remarquable pour la grande colonie de reproduction de macareux située sur le versant nord rocheux de l’île.









Ah oui! au fait! Nous avons franchi le cercle polaire et retournons doucement vers des latitudes plus tempérées (enfin s’i l’on peut parler ainsi, la canicule sévit en France et nous ne sommes pas pressés de la retrouver!)











A l’aurore boréale, j’ai dessiné un cercle
Tracé en bleu et blanc sur des tons aquarelle
Une ligne inscrite au milieu de l’arctique
Un trait virginal vers le zéro magnétique
Ce ne serait qu’un cercle au pays des Samis ?
Une ligne sentinelle entre le jour et la nuit…
Un cercle de glace ou un cercle magique
Qui transmute l‘ombre en lumière : féerique !
Divine alchimie!
Samedi 18 juin 100 km de Lovund à Nesna

Lever 12°, il a plu toute la nuit. Vers 6h00, le temps s’est calmé et le ciel bleu a fait son apparition .
Nous retrouvons à 9h00 les petites Normandes, Marine et Fanny, avec qui nous avons voyagé la veille et qui tenaient absolument à observer des Macareux. Marine nous a appelé hier soir vers 23h00 pour savoir si c’était possible!.


Fratercula arctica

Répartition géographique

Le Macareux moine (Fratercula arctica), également dit « perroquet de mer », est une espèce d’oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales).
Le nom scientifique de l’espèce, Fratercula arctica, signifie « petit frère de l’Arctique »
Après 1h00 d’observation, nous faisons une petite marche autour du site , Nous y observons quelques labbes parasites, Fous de bassins et Cormorans huppés.










13h40 -Nous embarquons sur le ferry qui doit nous ramener sur le continent.




Après 2h de traversée, nous débarquons Stokkvågen puis reprenons la route 17 en direction de Nesna.
Quelques courses et nous nous posons en bivouac pour la nuit au-dessus de Nesna.



Dimanche 19 juin – fêtes des pères!

Lever 11° C’est la journée du 2ème tour des législatives , de la fête des pères mais aussi la journée des ferries!
- 10h35 Le premier ferry : de Nesna à Levang 20 minutes
- Arrivés à Levang nous prenons la direction de Tjotta 71 km
- Arrivés à Tjotta après quelques hésitations, nous changeons nos plans. Pour éviter d’attendre le ferry direct pour Véga, qui part à 18h10 le dimanche, nous passons par Forvik : 1h de traversée , plus 17 km de route pour arriver à Anndalvåg.
- Nous prenons alors le troisième ferry de la journée pour arriver à Horn 20 minutes après.
- 14h45 Il nous faut maintenant attendre 16h00 pour prendre le dernier ferry de la journée qui doit nous emmener sur l’île de Véga. 50 minutes de traversée.













Après avoir posé CW au bord d’un lac sur le camping de Floaveien, nous partons pour une petite marche autour de ce lac, ce qui nous permet d’observer quelques oies cendrées et leurs petits, plusieurs Chevaliers guignette, un Pygargue…





et quelques spécimens de la flore locale.









Finalement, nous nous ravisons et partons à l’autre bout de Vega (Sundsvollveien). où nous retrouvons nos petites normandes!
Ce site est le point de départ de la Végatrappa : randonnée que nous effectuerons demain…
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